-Drissi (Bouzaréah) : Lotissement abandonné En dépit des appels incessants de ses habitants, le lotissement n'arrive pas à capter l'attention des autorités de la commune. L'accès à ce quartier populeux, tout en pente, est rendu difficile, voire impossible, notamment vers le bas, en raison de la dégradation avancée de ce qui s'apparente à une route. Les véhicules ne peuvent plus l'emprunter, tant les crevasses sont profondes. En hiver, les eaux qui déferlent des hauteurs vers le lotissement le transforment en un énorme bourbier. Construits il y a quelque temps, des regards n'ont pas tenu, tant ils étaient inadaptés à la violence des crues. Il est temps que l'APC trouve une solution pour une route solide dotée de regards adéquats. Les habitants l'attendent avec impatience. -Tassala El Merdja : Une commune sans station urbaine La commune de Tassala El Merdja ne dispose pas d'une station urbaine. Les citoyens sont contraints de parcourir quotidiennement de longues distances et attendre l'arrivée des bus de transport des voyageurs de passage vers les localités limitrophes. Pour se rendre à Alger, les habitants de cette ville de la banlieue sud-ouest de la capitale sont obligés de marcher jusqu'à l'autoroute et attendre le passage des bus exerçant sur les lignes menant vers les stations urbaines de la commune de Birtouta ou du centre d'Alger, ce qui n'est pas une tâche aisée pour les femmes, les personnes âgées ou les malades. «Les habitants sont sérieusement pénalisés. Aller vers la station de Tafourah est un vrai parcours du combattant», témoigne un citoyen, ajoutant qu'«en hiver, les habitants attendent sous la pluie le passage des bus, ils payent leurs tickets, mais sont souvent transportés debout puisque les bus sont pleins à craquer». Notre interlocuteur explique que le retour est également compliqué. Les usagers empruntent les bus menant vers Boufarik. L'arrêt le plus proche est situé très loin du centre-ville, «les citoyens marchent à pied sur plus de 300 m, pour arriver à la ville», indique-t-il.