La situation sociopolitique qui prévaut dans les pays du Maghreb s'est répercutée de manière négative sur le volet sécuritaire à Souk Ahras, où l'on constate une recrudescence des délits liés à la petite et moyenne criminalité. Les batailles rangées, les agressions à l'arme blanche et les vols à la sauvette ont atteint depuis quelques semaines la côte d'alerte. Samedi matin, un voyageur solitaire a été agressé, au petit matin, par une bande de malfaiteurs encagoulés, non loin du CEM Ibn Khaldoun. La victime a été délestée d'une somme d'argent et d'un téléphone mobile. Insécurité à la rue de l'ALN Quelques heures auparavant, pas moins de trois automobilistes avaient fait l'objet de vol ou de tentative de vol par un autre groupe qui sévit, d'une manière rocambolesque, à la rue de l'ALN. L'un feint d'être victime d'une fausse manœuvre de la part du conducteur, quitte à provoquer une fausse rixe avec ce dernier, alors qu'au même instant un acolyte, déjà posté de l'autre côté du véhicule, se met à fouiller la boîte à gants en menaçant femme et enfants avec une arme blanche. A Bir Youcef, des jeunes délinquants, armés de sabres et de gourdins, partis à la recherche d'un autre jeune de leur âge, ont semé, durant une semaine, la panique au milieu de la population. La gare routière principale qui était, jusqu'au mois de février un lieu hautement sécurisé, a connu quelques tentatives d'agression et de vol à la sauvette par un groupe de récidivistes habitant karti Essoumal. Dans plusieurs autres agglomérations de la périphérie, voire en plein centre-ville, ces groupes de malfrats sont devenus maîtres des lieux, notamment la nuit.