Pas moins de trois fois en un mois, les habitants des chalets ont été empêchés de sortir de leurs domiciles ou à y entrer en raison de débordement des eaux en furie du petit ruisseau qui longe le site. Même si ledit ruisseau fait l'objet de nettoyage chaque année pour lequel un budget spécial est débloqué, les autorités n'ont pas parvenu à régler ce cas d'une façon définitive. A vrai dire, cette année, la rivière a débordé plus de fois qu'il en faut. Les innombrables pneus usés, qui ont fini par être dégagés avec des engins communaux dépêchés sur place, peuvent en être pour quelques choses. Certains habitants disent que durant la vague de contestation enregistrée dans la région, a contraint les chargés de sécurité de les jeter, craignant de les voir brûlés sur la chaussée par les protestataires. En tout les cas, les habitants des chalets ont exprimé leur mépris à l'égard des responsables qui n'ont pas pris ce problème au sérieux les accusant de débourser de l'argent public dans d'autres projets sans importance. La foire de huile d'olive qui a eu lieu à la salle de CSP, sise au site même des chalets et qui a englouti tant de budget (plus de 300 millions de centimes selon certains élus contestataires) et qui a vu le déferlement de tapis rouges aux invités de marque, n'ont fait qu'attiser plus la haine des locataires éternels des chalets vis-à-vis de leurs responsables locaux.