L'emplacement de cette infrastructure, à quelques mètres de l'unique assiette foncière domaniale pouvant contenir les futurs programmes de logements et des équipements, est fortement décrié. Implanté sur les hauteurs du chef-lieu de la commune d'Oued Djemaâ et à quelques mètres seulement de l'agglomération secondaire dite Chatt, le Centre d'enfouissement technique (CET), édifié pour assurer une certaine protection du milieu environnemental, semble devenu pour toute la population riveraine, citadine soit-elle ou rurale, une source de tous les désagréments. Cette infrastructure, réalisée dans le tissu de la zone éparse, fortement décriée, ne cesse de nourrir les débats les plus fous quant au choix du terrain, de son emplacement sis à quelques mètres de l'unique assiette foncière domaniale en mesure de contenir les futurs programmes de logements et des équipements. «A-t-on réellement étudié les retombées de ce CET sur le développement local ?» s'est demandé un citoyen. Mis en service, il y à peine une année, le centre en question, où d'importantes masses d'ordures ménagères, liquides et solides, d'une dizaine de communes de la wilaya sont quotidiennement collectées, ne cesse d'empester le cadre de vie. Prolifération de bestioles «Notre atmosphère est sauvagement agressée par les odeurs nauséabondes émanant des bassins de ce CET, nous soulignera un habitant, non sans affirmer que ses concitoyens,notamment les souffrants, sont souvent contraints de recourir aux masques pour se prémunir des odeurs et autres fumées se propageant suite à l'incinération des déchets». Le hic est, apprend-on de sources sûres, que l'un des bassins n'ayant aucune issue d'évacuation est complètement rempli de déchets liquides dont les urines ; situation qui ne peut qu'être préoccupante surtout que la saison des grandes chaleurs pointe à l'horizon, pouvant réunir ainsi tous les facteurs en mesure d'amorcer la ou les transformations des matières stockées ; ceci, en plus de constituer un fief pour la prolifération de bestioles nuisibles notamment les moustiques. Et lorsqu'on sait la fuite en avant des collectivités locales et leur peu d'intérêt aux opérations de désinfection, l'on risque ainsi de s'attendre à une dure saison estivale, notamment au niveau des douars où les vecteurs d'hygiène font souvent défaut. «A quelques semaines de l'été, nous apercevons déjà les moustiques planer sous nos toits et l'on se demande ce que sera la situation quand le mercure affichera ses pics», conclut un jeune.