Les représentants de douze ministères, de sept agences onusiennes ainsi que ceux du mouvement associatif ont pris part, hier à Alger, à un atelier de réflexion sur la mise en œuvre d'un programme pour l'autonomisation des femmes et l'égalité des genres, organisé conjointement par le ministère délégué chargé de la Famille et de la condition féminine et l'Onufemmes. La rencontre, très technique, porte sur les objectifs et l'état d'avancement de ce programme consacrés au renforcement de l'employabilité des femmes, qui repose sur trois axes, à savoir l'appui à la mise en œuvre du programme, l'amélioration de l'accès des femmes à l'emploi à travers les mécanismes d'aide de l'Etat et enfin la réalisation d'action d'information. Mme Houacine, représentante du ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, affirme dans son exposé sur le sujet que ce n'est qu'en mars 2010 que les financements de ce programme, 3 millions de dollars, ont été débloqués par le ministère de la Coopération espagnole et «cet atelier va permettre de connaître les expériences internationales en la matière en prenant en compte les aspects socioéconomiques, culturels et financiers des Etats». Pour l'experte régionale de l'Onufemme, la Mauricienne Malini Burn, il n'est pas évident de trouver des liens entre la triptyque politique publique, budget public et service public, sur lequel repose l'approche genre dans la gestion des politiques et des finances publiques.