Créé en 2009, le CASAM de Seddouk Oufella est affilié aux Fédérations algériennes des sports aériens (FASA) et de montagne (FASM) et compte dans ses rangs une douzaine d'adhérents de 12 à 26 ans. Pour informer les lycéens et les sensibiliser à la pratique du vol libre, le Club amateur des sports aériens et de montagne (CASAM) de Seddouk Oufella a organisé dans la soirée de mardi dernier, à l'amphithéâtre du lycée Mouhali Amar, une exposition et des projections vidéo dédiées au parapente et au paramoteur. Les pilotes qui ont à maintes reprises survolé l'établissement d'enseignement secondaire la veille ont fini par se présenter devant les élèves avec leur matériel composé d'une voile, de sellettes, d'une tenue complète arborée par un mannequin (casque, combinaison, gants, variomètre…), d'un moteur pour paramoteur, d'une documentation traitant des sports aériens et d'une série de vidéos projetées au plaisir des garçons et filles présents. L'un des épisodes de l'émission «C'est pas sorcier» de France 3, traitant du sujet, et des films réalisés par les pilotes eux-mêmes en survolant Seddouk ont été édifiants à plus d'un titre. Ils auront permis à l'assistance de partager les sensations fortes des pilotes, apprécier les techniques de vol libre et découvrir des vues aériennes imprenables de la ville de Seddouk et des villages environnants. Un débat interactif s'en est suivi et la lanterne des élèves a été éclairée par Lahneche Bilel, président du CASAM et Hassen Achari, pilote confirmé venu spécialement de France pour apporter son savoir-faire aux passionnés des sports aériens. A la question de savoir qu'elle conduite tiendrait un pilote qui rencontrerait un problème en plein vol, M. Achari leur apprendra que «la sellette du pilote de parapente est dotée d'un parachute de secours et d'un airbag pour amortir sa chute lors d'un atterrissage en catastrophe. Il est, par ailleurs, guidé à partir du sol par radio ou Talkie walkie». Créé en 2009, le CASAM de Seddouk Oufella est affilié aux Fédérations algériennes des sports aériens (FASA) et de montagne (FASM) et compte dans ses rangs une douzaine d'adhérents de 12 à 26 ans. «Nous organisons des randonnées pédestres et nous effectuons nos sauts en parapente du haut des crêtes de Blouzir (M'Cisna), Achtoug et Tazrouts Tamellalt (Beni-Maouche)», nous dira Bilel Lahneche qui affirme avoir découvert cette passion pour le vol libre sur la toile. Son club sportif amateur n'a pas encore de siège mais les photos aériennes de Seddouk et des villages environnants qu'il a prises attirent d'ores et déjà l'admiration de la population de par leur qualité et leur utilité publique.