Prés de 1800 vendeurs informels seront régularisés par une intégration dans le circuit commercial normalisé, et ce à la faveur d'une initiative de l'agence de l'urbanisme et du développement intercommunal de Annaba. Cette opération, devenue nécessaire à cause de l'augmentation du nombre de vendeurs non déclarés. Les pouvoirs publics ont été ainsi contraints de trouver des solutions en vue d'organiser l'activité de cette catégorie qui occupe la rue d'une maière anarchique. Pour ce faire, une commission locale a été installée dernièrement; sa mission est de piloter l'opération qui devrait toucher plus 1 800 marchands activant dans le marché informel. Les membres de cette commission ont recensé, dans la seule cité Safsaf, au chef-lieu de wilaya, plus d'une soixantaine de sites servant aux activités du commerce informel des fruits et légumes, ustensiles de cuisine et autres produits cosmétiques. La ville de Annaba et ses environs immédiats vivent «une situation exceptionnelle» en matière de prolifération de marchés informels qui se concentrent principalement aux environs du marché El Hattab, de la rue Ibn Khaldoun (ex- Gambetta) et au niveau des cités du 8 Mai 1945 et 11 Décembre 1960. Des espaces commerciaux ont été programmés pour faire l'objet de travaux d'aménagement en vue d'accueillir diverses activités commerciales légalisées. Ces marchés qui seront dotés de toutes les commodités, vont permettre à la ville de Annaba de se débarrasser du marché informel à l'origine de sa ruralisation et de la dégradation de son cadre de vie.