La pratique du commerce informel au niveau de la commune de Azzaba a atteint son apogée, puisque les vendeurs de produits textiles et de cosmétiques, qui avaient été recasés et regroupés dans un terrain situé à proximité d'une école, continuent la pratique de l'activité commerciale en toute clandestinité, ne payant ainsi ni impôt ni aucune autre redevance. Cela dure depuis plus de quatre années, lorsque les pouvoirs publics de la commune de Azzaba avaient décidé d'éradiquer tous les vendeurs informels des rues de la ville. Depuis, la situation ne fait que s'aggraver, puisque les occupants de cet emplacement ont vite transformé les lieux en un bazar par l'installation de stands aménagés et alimentés en énergie électrique. Pour pallier à cela, un groupe de commerçants, affaiblis par l'activité clandestine, a décidé de créer un bureau communal de l'UCAA à Azzaba, mais cela n'a rien changé à la situation, à cause de l'absence d'une volonté réelle de résoudre le problème par les autorités locales. Le P/APC actuel de Azzaba dira ceci : « On ne pourra pas délocaliser ces vendeurs, tant qu'on n'aura pas trouvé un autre emplacement, où ils pourront exercer leur activité en toute légalité ». Concernant le bureau de l'UCAA, le vice-président a affiché son inquiétude en déclarant qu' « il n'y a pas une réelle volonté de changer les choses ».