Regain de tension à Hamala Après une brève accalmie, mardi dernier, la tension est montée d'un cran, hier, chez des dizaines d'habitants de Hamala-centre. Ces derniers sont revenus à la charge en fermant, cette fois-ci, l'accès de la mairie avec des cadenas, apprend-on de sources concordantes. A travers ce mouvement de protestation, enclenché lundi dernier, les manifestants ont mis en avant le fait que le chef-lieu de commune, contrairement aux agglomérations secondaires, n'a pas bénéficié d'une quelconque avancée en matière de développement local. «Nous exigeons le départ du P/APC», ont-ils clamé. Selon les même sources, «le SG de la wilaya a été missionné, hier, pour tenter de trouver une issue à ce bras de fer». Au moment où nous rédigions ce papier, les membres du conseil communal étaient en réunion, s'attelant à introduire une motion de retrait de confiance à l'édile. D'après certains témoignages, les habitants, loin de décolérer, sont allés jusqu'à confisquer les clés de la voiture de service au maire. De nombreuses personnes interrogées ont indiqué, à l'unanimité, que «les conditions de vie à Hamala sont déplorables. L'aménagement urbain est une utopie, l'eau potable n'est desservie qu'une ou deux heures tous les trois jours, l'éclairage public est défaillant et les programmes de logements sociaux et d'aide à l'habitat rural ne profitent pas aux nécessiteux». Des versions laissent entendre, cependant, que cette contestation populaire est sciemment ourdie par certains cercles occultes.
Les retraités reconduisent leur sit-in Moins de dix jours après leur premier sit-in, les retraités, des centaines selon nos estimations, se sont rassemblés, hier, devant le siège de la CNR. L'augmentation de la pension de retraite, l'uniformisation de la prime de la femme au foyer et le relèvement du taux annuel de leur rente entre 8 et 10%, constituent leurs principales revendications. Ils ont en outre promis de revenir à la charge pour une autre démonstration de force devant le cabinet de la wilaya, le 12 mai prochain, si d'ici cette échéance leurs exigences ne sont pas satisfaites.