A l'initiative du ministère de la Culture, la maison de la culture de Mostaganem abrite le premier colloque international sur « la culture, le soufisme et la musique sacrée ». Etalée sur cinq jours, la rencontre sera scindée en trois types de manifestations. Les matinées seront essentiellement consacrées aux conférences qui se dérouleront au niveau de la salle rouge d'une capacité de 300 places. Les soirées verront les troupes musicales interpréter les différents genres de medh, dikr et autres samaâ. Parallèlement, des expositions et des excursions sont au programme. Une visite au mausolée de Sidi Lakhdar, l'un des plus prolifiques poètes maghrébins qui se singularise par une oeuvre essentiellement consacrée à la sublimation du Prophète (QSSL), est prévue à l'intention des participants. Placé sous le haut patronage du président de la République, le colloque a drainé un nombre important de conférenciers tous versés dans le domaine du soufisme, de l'ésotérisme et de l'anthropologie, voire de l'islamologie. La présence de plusieurs conférenciers de stature internationale a été remarquée. C'est ainsi que les premières interventions mettront à l'épreuve Rachida Mohammadi et Jean During. La conférencière d'origine algérienne qui exerce actuellement aux Etats-Unis est connue pour sa grande maîtrise des mouvements soufis. Poétesse, elle ne cache pas son admiration pour Rumi, le grand soufi d'origine persane qui serait plus connu aux Etats-Unis que Mahmoud Derwiche dont elle soulignera l'aspect mystique de certaines de ses oeuvres. Dans sa conférence sur la musique soufie, Jean During, directeur de recherche au CNRS français et actuellement directeur de l'institut français de recherche en Iran, fera un utile rappel sur l'histoire controversée et parfois méconnue de l'émergence de la musique soufie. Une intervention de haute facture qui mérite un autre espace de réflexion. Toutefois, les participants furent unanimes pour mettre en exergue les faiblesses criardes de l'organisation. Suicide d'un père de famille La trentaine, ce père de famille habitant le quartier de la pépinière s'était réfugié dans le garage du domicile familial où il se donna la mort par pendaison. Selon les premières indications, la mort remonterait à jeudi dernier lorsque le jeune homme, apparemment sans problèmes, s'enferma pour ne plus donner signe de vie. Ce sont les odeurs du corps en décomposition qui auraient alerté les membres de sa famille. Une fois les portes du garage forcées, ils découvriront au bout d'une corde le corps inanimé de G. B. Divorcé et père d'un enfant, il subissait les affres du chômage et les échéances de la pension alimentaire qu'il aurait des difficultés à honorer.