Le mouvement observé au sein des cadres gestionnaires n'a pas touché que la faculté de droit puisqu' il a été étendu aux autres établissements ayant connu des perturbations. La direction de l'Université Hassiba Benbouali de Chlef a procédé, mardi, à un vaste mouvement des cadres gestionnaires et réorganisation des facultés et instituts de l'établissement. Le premier responsable à faire les frais de ce changement (attendu) est le doyen de la faculté des sciences juridiques et administratives, Ahmed Si-Ali. Celui-ci a été limogé et remplacé par un économiste, en l'occurrence Nouri Mounir, maître de conférences. Au rectorat, on préfère plutôt parler de «fin de fonctions dû au changement de la structure». Il faut rappeler que cet établissement, situé au cœur de la ville de Chlef, a été secoué par des conflits entre le doyen et les étudiants. Le dernier en date a duré plus d'un mois et a paralysé les cours. Les protestataires réclamaient le départ du doyen auquel ils reprochaient une série de griefs, dont «l'absence de dialogue et l'humiliation des étudiants». Nouveaux promus Pour sa part, le doyen de la faculté avait rejeté catégoriquement ces accusations. L'annonce de son départ a été marquée par des scènes de joie des étudiants qui ont sillonné la ville au rythme des youyous et klaxons. En fait, le chamboulement de l'encadrement n'a pas touché que la faculté de droit, puisqu'il a été étendu aux autres établissements ayant connu les mêmes perturbations, à l'image de l'institut national supérieur des sports. Ainsi, plusieurs responsables ont été remerciés et remplacés par de nouveaux promus, à la faveur de la création de nouvelles structures universitaires. Le nombre d'établissements passe désormais de cinq à sept facultés et d'un à deux instituts nationaux. Cette réorganisation fait suite, indique-t-on, aux propositions introduites en ce sens par le rectorat auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cela est justifié par la nécessité «d'alléger et de mieux gérer ces ensembles dans l'intérêt des étudiants».