Le doyen de la faculté des sciences économiques et sciences de gestion de l'université Hassiba Benbouali de Chlef, Achour Kettouche, nous parle de son établissement et de la place qu'il occupe dans le paysage économique local et régional. Un aperçu sur votre faculté ? La faculté des sciences économiques et sciences de gestion regroupe plus de 5 000 étudiants repartis sur les filières sciences économiques, sciences de gestion et sciences commerciales, ainsi que sur la section LMD. L'établissement était rattaché à la faculté des sciences sociales et humaines, avant de jouir de sa pleine autonomie. Il en est à sa sixième promotion d'étudiants diplômés, dont certains exercent déjà à plein temps en tant qu'enseignants au sein de la même faculté. Comment voyez-vous la relation Université- Entreprise ? Elle est extrêmement importante et un passage obligé dans le contexte actuel marqué par les mutations économiques que connaît le pays. Elle est plus que nécessaire si l'on veut s'adapter aux nouvelles exigences et présenter un produit de qualité. Je pense que l'on peut arriver à l'objectif recherché si les entreprises économiques daignent s'ouvrir davantage sur leur environnement, en particulier sur l'université où les étudiants ont de plus en plus besoin de stages pratiques. Vous avez commencé à jeter les premiers jalons ? Effectivement, en dehors de la formation de cadres spécialisés et de qualité, nous avons déjà organisé trois séminaires sur l'économie, dont deux à caractère international. Deux d'entre eux ont traité notamment de la mise à niveau des PME et des connaissances dans l'économique numérique et leur contribution à la création d'avantages concurrentiels. Cela procède évidement du souci des dirigeants de l'université d'améliorer les connaissances et d'élever les performances dans le domaine. Nous espérons que les recommandations adoptées par les spécialistes à l'issue de ces rencontres susciteront l'attention des autorités concernées.