Compte tenu du caractère rural de la commune, les préoccupations des habitants s'articulent principalement autour des problèmes liés à l'agriculture. À la demande du P/APC, les journalistes et correspondants affiliés à la FNJA se sont rendus ce samedi à Tient, une petite commune à vocation agricole située à environ 7 km au sud de Ghazaouet. L'occasion était la célébration de la journée mondiale de la presse. Cette journée a été l'occasion pour les habitants afin d'exposer leurs problèmes. Compte tenu du caractère rural de la commune, les préoccupations des habitants s'articulent principalement autour des problèmes liés à l'agriculture, une activité très importante dans cette commune. Les agriculteurs ont soulevé le problème de l'approvisionnement en gasoil et semences. «Il m'arrive d'acheter le gasoil chez les hellabas», révèle un fermier. Les fellahs s'interrogent aussi sur la situation de la coopérative agricole fermée depuis 1999. «Autrefois cette coopérative nous rendait d'énormes services», reconnaît un autre. Un autre problème, qui n'est pas des moindres, risque d'enclaver davantage cette commune. S'agissant des programmes PPDRI lancés dans la commune, à l'exception des ouvertures de pistes, les autres actions inscrites n'ont pas encore vu le jour. Il s'agit des départs massifs de la population enregistrés ces deux dernières années, vers les communes limitrophes. Un déficit indéniable Aujourd'hui, la commune compte environ 4000 habitants alors qu'au dernier recensement elle en comptait 5800. «C'est un choix tout à fait légitime dans la mesure où les autres communes leur offrent de biens meilleures conditions de vie», dira le P/APC. En effet, la commune ne dispose même pas d'un CEM. Le projet de construction d'un CEM (B5) à Tient reste encore à l'état d'une étude. Les salles de soin existantes ne répondent plus aux besoins sanitaires de la population, les infrastructures sportives et culturelles sont insuffisantes et le transport en commun accuse un déficit indéniable. Questionné sur les dispositions prises pour ralentir voire stopper cet exode, le P/APC évoque le projet de Bouserdoune. «Dans le cadre de la révision du PDAU nous avons dégagé une assiette de terrain urbanisable de 30 hectares au lieudit Bouserdoune à environ 1,5 km du chef-lieu de la commune. Cette parcelle de terrain est proposée pour la réalisation d'un projet de développement crédible, susceptible d'améliorer les conditions de vie des citoyens et en mesure de redynamiser l'économie dans la région» répond le P/APC.