Quinze années de réclusion criminelle ont été requises par l'avocat général contre le présumé meurtrier d'un quinquagénaire qui a comparu, jeudi, devant la cour d'assises. Devant la juge, l'accusé a reconnu avoir une altercation avec la victime qui portait un couteau sur lui, mais a nié avoir asséné les trois coups de couteau. «C'est lui qui a sorti son arme blanche pour m'obliger à assouvir son désir bestial en voulant exercer sur moi un acte contre nature», a déclaré l'inculpé devant la juge en avouant qu'il y a eu certes un accrochage physique entre lui et la victime qui était ivre et droguée cette nuit du 8 octobre 2010, mais il ne l'a cependant, jamais touché par l'arme tranchante qui lui appartenait «il s'est mortellement blessé lorsqu'il est tombé parterre au moment où il voulait m'agresser», a encore déclaré cet accusé originaire du village Benfreha où s'est déroulée cette scène meurtrière. Pour sa part, l'avocate de la défense a plaidé la requalification de l'affaire en remplaçant le grief d'homicide volontaire par celui de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner.