Les maladies cardio-vasculaires sont responsables de 17 millions de décès à travers le monde. Elles sont suivies par le cancer qui tue 7, 6 millions de personnes chaque année à travers le monde. Le premier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) sur les maladies non transmissibles (Mnt) rendu public le 27 avril 2011, révèle que les pays en voie de développement sont les plus touchés par les MNT. «En 2008, 36,1 millions de personnes sont décédées d'affections telles que les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux (Avc), les pneumopathies chroniques, les cancers et le diabète. Plus de 80% de ces décès sont survenus dans les pays à revenu faible ou moyen», indique le communiqué de l'OMS. Les maladies cardio-vasculaires et le cancer sont à l'origine de plusieurs millions de décès chaque année à travers le monde. Les maladies cardio-vasculaires sont responsables de la plupart des décès par Mnt, à savoir 17 millions de personnes chaque année ; elles sont suivies par le cancer (7,6 millions), les maladies respiratoires (4,2 millions) et le diabète (1,3 million). Ces quatre groupes de maladies représentent près de 80% de l'ensemble des décès par Mnt et ont en commun quatre facteurs de risque : le tabagisme, la sédentarité, l'usage nocif de l'alcool et une alimentation déséquilibrée, renseigne le rapport de l'Oms. La prise en charge de ces maladies, reconnaît le directeur général de l'Oms, constitue un énorme défi pour beaucoup de pays, où la prévalence est alarmante. «Pour certains pays, il n'est pas exagéré de décrire la situation comme une catastrophe imminente, une catastrophe pour la santé, pour la société et surtout pour les économies nationales», souligne le directeur général de l'Oms, le docteur Chan. La proportion des personnes en âge d'activité affectées est importante. Selon le sous-directeur général de l'Oms, le docteur Ala Alwan, près de 30% des personnes qui meurent de maladies non transmissibles dans les pays à faible revenu sont âgées de moins de 60 ans. Ces décès, dit-il, sont d'autant plus tragiques qu'ils sont en grande partie évitables.