Les journalistes attendent leur maison de la presse Chaque année, le 3 mai, Journée mondiale de la liberté d'expression, revient pour rappeler à la presse écrite de Mila ses tares et déboires. Hormis quelques rares titres, une bonne vingtaine de journalistes et correspondants, entre presse francophone et arabophone, travaille dans des conditions contraignantes pour ne pas dire indécentes. Le nomadisme est le mode opératoire de la corporation qui ne dispose même pas du strict minimum. Preuve en est que ces derniers n'ont, jusqu'ici, pas vu se concrétiser leur vœu, pourtant maintes fois réitéré, de création d'une maison de la presse. L'ex-wali en sait quelque chose pour être passé à côté, sinon avoir méprisé cette revendication. Son successeur, Abderrahmane Kadid, a ressuscité l'espoir, puisqu'il a décliné, en marge de la célébration du 3 mai, son entière disponibilité à accéder à cette doléance. C'est tout le «mal» qu'on souhaite à une entité journalistique disloquée et laminée par ses dissidences.
Des habitants de Sidi Mérouane bloquent le CW52 Vendredi dernier, juste après la prière, des dizaines de jeunes déchaînés, issus des cités périphériques, ont pris d'assaut le CW52 qu'il fermeront à la circulation, au niveau du quartier Boukamara, à l'entrée est de la ville de Sidi Mérouane. Des sources locales affirment que les résidents ont tenu à exprimer leur mécontentement, suite à l'éclatement de canalisations d'eaux usées et la propagation d'odeurs pestilentielles en plein centre-ville. Les manifestants, à en croire les mêmes informateurs, dénoncent la lenteur des travaux de réfection et de réparation engagés par les services communaux. La route coupée est restée sous l'emprise des assaillants jusqu'en fin d'après-midi, nous indique-t-on. La RN100 à nouveau fermée à Téleghma Les habitants de mechta Ouled Salah, dans la commune de Téleghma, ont emboîté le pas, hier, à leurs concitoyens de mechta Zmala, en fermant la RN100. Selon les échos parvenus de cette localité, les premiers riverains cités, revendiquent, essentiellement, à travers ce mouvement de protestation, l'aménagement urbain de leur mechta. La fermeture de cette voie est une autre épreuve imposée aux nombreux usagers de cet axe stratégique qui relie le sud de la wilaya de Mila à celle d' Oum El Bouaghi.