Quoique nominé, Lazhari Labtar a été tout simplement exclu à la dernière minute du concours pour non-conformité avec le règlement. Le jury du prix littéraire Mohammed Dib, présidé par Mme Najet Khadda, a rendu son verdict hier au nouveau palais de la culture. Contrairement aux précédentes, cette 4e édition a consacré deux journalistes-écrivains, en l'occurrence nos collègues et amis Bouziane Ben Achour pour son roman Brûlures et Maâchou Blidi pour la Maison du pressoir. Encore ému, Bouziane Ben Achour a déclaré, à chaud : «Sincèrement, je suis très content et ce prix va vraiment situer mon travail. Vous savez, j'ai toujours lu Mohammed Dib et j'ai toujours souhaité écrire comme Mohammed Dib. Aujourd'hui, j'obtiens ce prix prestigieux portant son nom, et je suis très content.» Pour sa part, Maâchou Blidi s'est dit «très heureux de ce prix important et cela ne fera que m'encourager à persévérer sur le chemin de l'écriture». Quant à Lazhari Labtar, un des trois nominés, il a été exclu du concours à la dernière minute en raison du non-respect du règlement du concours. En fait, le jury s'est rendu compte que ce candidat avait participé avec un texte datant de plus d'une année et déjà publié. Pour la section arabophone, c'est Mlle Hafida Mimi qui est l'heureuse lauréate de Batna avec Chroniques aurésiennes. En ce qui concerne le prix en tamazight, le jury n'a pas jugé utile de le décerner, comme le dira Mme Khadda, car «les textes ne répondaient pas aux critères». Pour information, des écrivains – Waciny Laredj, Zineb Laouedj, Rachid Boudjedra et Sid Ahmed Bedjaoui – en plus de la fille et du fils de Mohammed Dib, Assia et Faïz, ont honoré de leur présence cette remise des prix.