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Festival Mawazine de Rabat : Julian Marley, au nom du père
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Publié dans El Watan le 23 - 05 - 2011

Le cœur du quartier populaire d'El Minzah de la ville de Rabat a battu la chamade et la mesure au rythme de la musique reggae, samedi soir. Une Reggae Night comme dirait Jimmy Cliff, où la Jamaïque était l'hôte du 10e Festival Mawazine (rythmes du monde).
Rabat (maroc)
De notre envoyé spécial
Une destination rastafarai : Rabat-Kingston. Plus exactement au quartier de Trenchtown, giron natal du reggae. Et le «trip», sans jeu de mots, est assuré par Julian Marley, le fils de son père, la légende du reggae, Bob Marley. Julian Marley, 36 ans, chanteur, guitariste et accessoirement batteur, bassiste et claviériste - c'est qu'il a été à bonne école dans sa prime enfance sous l'aile et…air de son père-était en forme… olympique a fait hurler les Marshall (enceinte) et son mur du son avec les fameuses cordes basses, syncopes, riffs et nappes synthétiques caractéristiques au tempo du reggae. Très «irae» (de bonne humeur, cool dans le jargon jamaïcain), Julian Marley, accompagné par son groupe, The Uprising Band (le groupe du soulèvement, titre d'un album de Bob Marley), a, durant deux heures, donné un concert empli de générosité et d'humilité. C'est qu'il a de qui tenir. Le même timbre de voix, une ressemblance à s'y méprendre, dreadlocks, tout de jeans vêtu et puis les mêmes «tics et les tocs» scéniques que son paterel.
Humaniste message
La musique de Julian Marley ne laisse personne inerte. Au contraire ! Cela bouge et ça déménage ! Aussi, le public, constitué de jeunes et d'anciens et autres fans de la première heure de Bob Marley, était en parfaite adéquation avec Julian Marley et son répertoire tels que les titres When the sun comes up, A little too late, Jah' works, sharp as a razor, A Lion in the morning, things ain't cool, Harder dayz (orthographe de Julian Marley), Systems ou encore Loving clear. Avec On the floor, ce fut une invitation à s'éclater et à faire la fête…de la musique. Mais comme Julian est Rastafari, il ne pouvait que délivrer des messages positifs, humanistes et de paix. «Bonsoir le Maroc ! Etes-vous irae ? (de bonne humeur, cool) Rastfarai ! Oui, beaucoup d'amour et d'unité. Pour nos peuples, unité en ces temps durs. Moi et vous, on n'en fait qu'un ! Et c'est merveilleux d'être dans la place du père (Bob Marley) - un ange passe ! Je ne parle pas la langue marocaine (arabe), mais je parle celle de la Jamaïque, le reggae ! Egalité et justice pour tout le monde. Et puis, liberté d'expression et liberté de vivre !», tel était le message du rastafarai Julian Marley.
D'ailleurs, il rendra hommage à son père, Bob Marley, avec des reprises des titres Coming from the cold, Strir it up, Exodus et Get up, Stand up, un hymne planétaire. La première partie de la soirée a été assurée par Funk Atlas, un duo faisant dans le djing, l'electronica et notamment le dub joué à quatre mains par Mly Abdellah Hassa alias Bubosmium et Haytham Sabila alias Dj Vok. Attention, talents !


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