Dans une pétition adressée à la presse et dont une copie est en notre possession, les habitants des 108 logements de Haï Daoudi Moussa (Saida), déplorent les conditions insoutenables dans lesquelles ils vivent. Tout d'abord, l'absence d'éclairage public décourage les résidents qui se terrent, dès la tombée de la nuit, laissant le champ libre aux délinquants qui agissent en toute quiétude pour délester les retardataires. Les chaussées ne sont pas bitumées, ce qui représente un véritable bourbier dès les premières pluies. La soixantaine de pétitionnaires soulignent que les locaux laissés à l'abandon servent de relais aux fervents de Dionysos qui sirotent tranquillement leur vin chaque soir et qui s'adonnent à d'autres abus et déviations non citées nommément par les résidents par pudeur. L'absence de canalisations et de caniveaux pour les eaux pluviales ne fait qu'envenimer la situation. La route qu'empruntent nos chérubins pour aller à l'école est dans un piteux état et doit être prise en compte par les responsables concernés, disent ils. Enfin, les résidents de ladite cité parlent de cross connexion et lancent un cri de détresse dans l'espoir de trouver une oreille attentive ou un écho favorable à leurs doléances.