Plusieurs cités demeurent dépourvues de trottoirs, de routes et d'aires de jeux pour les enfants. Las d'attendre l'amélioration de leurs conditions de vie, de nombreux habitants des cités-dortoirs de la capitale des Hauts-Plateaux se sont à maintes reprises rapprochés de nos bureaux pour rendre public leur calvaire. «Nous n'arrivons pas à comprendre l'approche des autorités locales qui ne se soucient guère de la décrépitude de nos cités où le bitume, les aires de jeux et espaces verts s'inscrivent aux abonnés absents. La situation des parties communes de nos immeubles ayant besoin d'un coup de pinceau et de la réhabilitation de l'étanchéité, fait pitié», dira un groupe de citoyens des 250 logements de la ZHUN. Pour les occupants des «appartenants» de la cité des 152 et des 48 Logements situés non loin du quartier précité, la vie en ces lieux devient impossible de jour en jour. «Les responsables qui ne ménagent aucun effort pour bichonner l'artère principale et certains boulevards sont interpellés pour réhabiliter l'environnement de notre cité dépourvue de trottoirs, de route et d'espaces pour nos enfants, obligés de côtoyer les rats qui profilèrent tels des champignons», soulignent nos interlocuteurs qui ne comprennent pas les deux poids deux mesures des gestionnaires de la cité. «On s'explique mal la manière de faire des gestionnaires ne s'occupant que de la partie émergée de l'iceberg. Pis encore, les responsables qui ont réquisitionné ces jours-ci de gros moyens pour embellir de nombreux coins et recoins de la ville, qui n'est plus propre, n'ont pas jugé utile de faire autant pour les cités-dortoirs où s'entassent les citoyens du 2e collège; que doit-on faire pour que les responsables, et en premier lieu les élus, prennent en considération nos doléances ? A moins qu'ils veulent qu'on investisse la rue …», martèlent-ils encore. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le ministère de l'Habitat qui chapeautait les améliorations urbaines aurait, selon certaines indiscrétions, suspendu l'opération jusqu'à nouvel ordre. Selon les mêmes sources, la priorité est donnée à la préparation de sites devant recevoir les nouveaux programmes de logement. Pour avoir de plus amples informations sur le sujet, nous avons voulu entendre le son de cloche de la direction de l'urbanisme et construction, mais en vain.