La police des mines est née. Finie l'anarchie dans l'exploitation des ressources minières par les tiers dont certains, outre l'agression impunie de l'environnement, ne paient ni redevance d'extraction, ni impôts, ni remise en état des lieux après l'épuisement du gisement. Ces constations ont été portées à l'encontre des participants de 8 wilayas de l'Est par les responsables de l'Agence nationale du contrôle et de la gestion minière (ANCGM) et l'Agence nationale du patrimoine miniers (ANPM), lors d'un regroupement à Batna. Dans le cadre des réformes, l'Etat s'est ressaisi en créant en juillet 2000 l'ANCGM et l'ANPM. Ces deux organismes ont depuis planché sur l'élaboration d'un arsenal de textes juridico-administratifs, régissant l'exploitation minière en Algérie. Si l'ANPM détient la carte géologique de l'Algérie pour la délivrance des titres ou autorisations d'exploitations après, évidemment, le feu vert du wali, l'ANCGM, elle, se charge du contrat à travers un corps spécialement créé à cet effet, la police minière. Cette dernière est chargée du contrôle des sites, de la sécurité des personnels miniers d'exécution, de la tenue des documents réglementaires à l'exemple du registre des quantités extraites, des quantités de dynamite (TNT) ... Et plus intéressant sera le compte séquestre. Ce compte qui n'est toujours pas ouvert par les exploitants des 8 wilayas de l'Est, sert à la remise en état des lieux. Séquestrés au niveau de la trésorie, les montants versés par l'exloitant 10,5% du chiffre d'affaires, ne seront libérés par la police qu'une fois l'exploitant aura satisfait aux conditions liées à la préservation de l'environnement et à la sécurité des riverains.