Le secteur de l'éducation vit au rythme des perturbations inédites au niveau de la daïra de Timezrit. Plusieurs établissements scolaires souffrent du manque d'effectif. Dès la rentrée scolaire, le lycée Iderakène et les deux CEM (Djimâa et El Had) ont connu des soucis liés à l'absence d'enseignants et personnels d'encadrement. Il a fallu attendre plus d'un mois pour entamer les programmes scolaires. La situation a suscité la colère des parents d'élèves. « Le CEM des 533 élèves n'a jamais connu de stabilité et les programmes ne sont jamais respectés ou achevés. Les enseignants y déposent des arrêts de travail surprenants et ce sont nos enfants qui payent les conséquences », s'emporte M. Zerari, président de l'Association des parents d'élèves du CEM Djimâa. Notre interlocuteur fait un énième appel aux autorités compétentes pour garantir une scolarité ordinaire dans la région. Certaines matières sont encore non dispensées. Les trois CEM de la daïra de Timezrit continuent à fonctionner sans cantine au grand dam des élèves résidant dans les zones éloignées.
