Les routes de la séculaire cité sont congestionnées et ne peuvent plus désormais contenir un parc roulant en perpétuelle croissance. De façade, Sétif a tout d'une grande agglomération. Elle n'a pourtant pas gagné les titres de «ville carrefour» et «cité travailleuse» par un simple concours de circonstances. Mais au fond, par la faute de ses «gouvernants» qui se complaisent dans l'autosatisfaction, elle ressemble à une grande bourgade, sans plus. Avant de revenir prochainement sur la lancinante question du deuxième centre hospitalier universitaire (CHU) devant venir en appoint à l'actuel, construit en 1939, il est important de remettre sur le tapis l'épineux problème de la circulation routière au cœur d'une cité laissée tomber par ses propres fils ne se souciant que de leur carrière. Ainsi, les routes de la séculaire cité sont congestionnées et ne peuvent plus désormais contenir un parc roulant en perpétuelle croissance. Les automobilistes qui sillonnent les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux trouvent moult difficultés à mettre à l'abri un véhicule face à la menace perpétuelle du «sabot», car des plaques indiquent, à chaque coin de rue, l'interdiction formelle de stationner, sans parler du diktat des quidams autoproclamés gardiens de virtuels parkings. Cette situation pénalise les automobilistes qui ne peuvent stationner à proximité de la grande poste. Même scénario devant le Trésor public attenant au lycée Malika Gaïd, non loin de l'hôtel des Finances, et ce sur une bonne partie de la rue de Constantine qui étouffe à l'instar des autres espaces d'une ville qui va de mal en pis . Cet état de fait perdure, d'autant plus que le projet du parking à étages, qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive des années durant, n'est plus la priorité des gestionnaires de la ville. Le manque d'argent, en cette période d'embellie financière, est un alibi qui ne tient pas la route. Pis encore, le problème de la circulation routière en milieu urbain, n'est, faute d'un nouveau plan, toujours pas réglé. Les travaux de la 3è trémie, prévue du côté du marché des 1 014 Logements et promise par l'ancien directeur des travaux publics, ne sont toujours pas lancés. Les 14 ronds-points programmés pour, en principe, régler pas mal de problèmes demeurent eux aussi en stand by. Datant des années 1980, les 14 feux de signalisation de la ville, qui devaient être rénovés depuis la nuit des temps, attendent le messie devant donner un coup de pouce à la cité pour qu'elle redevienne agglomération au sens propre du terme