Environ 39,5 millions de Brésiliens ont intégré la classe moyenne, selon une étude de la Fondation Getulio Vargas (FGV) publiée lundi. «Les années 2010 et 2011 sont des années exceptionnelles», au cours desquelles 10 millions de personnes ont rejoint la classe moyenne, dite C, de la société, a indiqué Marcelo Neri, professeur à la FGV, lors d'une conférence de presse. Les améliorations dans l'éducation et le monde du travail ont également joué un rôle important dans ce processus, selon M. Neri. D'après l'étude de la FGV, 105 millions de Brésiliens – sur une population de 190 millions – forment la classe moyenne, avec un revenu familial compris entre 1200 reals (environ 750 dollars) et 5174 reals (près de 3230 dollars). Quelque 63 millions de personnes se trouvent dans les classes défavorisées (D et E), alors que les classes privilégiées (A et B) réunissent 22,5 millions de Brésiliens. En juin, la présidente, Dilma Rousseff, a lancé le programme «Brésil sans misère», dans la continuité des politiques de Lula et grâce auquel elle espère éradiquer la pauvreté extrême qui touche 16 millions d'habitants.