Certains opportunistes veulent s'accaparer des terrains en question à tout prix. La stratégie de revalorisation et de relance du tourisme dans la wilaya de Annaba connaît ces derniers jours une perturbation. Les trois zones d'extension touristique (ZET) dont dispose la wilaya, en l'occurrence Chétaïbi, Oued Begrat à Séraïdi, et la Corniche de Annaba sont très convoitées. La guerre est ouverte et parfois même contre les propriétaires de plusieurs projets ambitieux s'inscrivant dans le cadre de cette stratégie initiée par les autorités locales et nationales. La plus importante de ces ZET est, sans conteste, celle de Oued Begrat. Le paquet a été mis pour son aménagement puisque, à court et moyen terme, il est question de réaliser deux hôtels classés d'une capacité d'accueil cumulée de 750 lits et 5 ensembles de résidences haut standing d'une capacité de 696 lits. Des projets de trois autres ensembles résidentiels, d'une capacité de 1 074 lits, de deux zones de commerce, de zones de détente et divers parkings, sont proposés à l'investissement au niveau de la même ZET. Cependant, plusieurs opportunistes ne veulent pas rater leur part de ce foncier très convoité à Annaba. Devant l'impossibilité de bénéficier d'une attribution dans un cadre officiel et réglementaire, la porte est ouverte à tous les dépassements. Autant que plusieurs d'autres, la société GENI-BAT est l'une des victimes, estiment des sources proches de la wilaya. Etant attributaire d'une assiette de terrain au niveau du parc zoologique de Aïn Achir (Zet Oued Bagrat) dans le cadre du CALPI, bénéficiaire de l'aval du ministère et de la direction du Développement et de l'Investissement touristique, en 2007, cette société a été informée récemment que son assiette a fait l'objet de consultation au profit d'un investisseur privé pour la création d'un parc de loisirs sur une surface de 27 000 m⊃2;, faisant fi de la loi n° 06/368 du 19/10/2006. Appuyé, ce dernier aurait emprunté des circuits informels pour s'accaparer, contre vents et marées, ce terrain public. Devant cet état de fait, la société a saisi toutes les autorités locales et nationales à l'effet d'intervenir pour être rétablie dans ses droits. D'autant plus que son projet à caractère touristique, répond à toutes les exigences imposées par la réglementation régissant les ZET. Mieux encore, il comble une brèche en matière de lieux de repos pour les familles annabies.