Qualifié de capitale de l'Edough et de site touristique parmi les plus importants d'Algérie, Seraïdi n'en finit pas de comptabiliser ses misères et ses difficultés. Si l'eau potable arrive un jour sur 10, que les coupures d'électricité sont constantes de jour et de nuit, le transport public très aléatoire et le gaz butane indisponible, la population vit au rythme d'un quotidien plus que difficile. Durant l'hiver 2004, totalement isolée par de fortes chutes de neige, la population n'a dû son salut qu'en mangeant des soupes à base de fougères et de pâte de gland en guise de pain. Les autorités locales s'étaient aperçues tardivement qu'il n'y avait aucun stock de sécurité dans ce village haut perché et enclavé.