Décès d'un manifestant Bachir Mohamed est décédé sans être sorti du coma où il était plongé depuis une dizaine de jours après l'intervention chirurgicale qu'il a subie et cela suite à son évacuation du commissariat où des douleurs l'avaient pris. Deux versions s'affrontent au sujet des circonstances ayant entraîné sa mort. Il y a celle de son épouse et de son père qui accusent la police de violences sur le défunt et celle de cette institution qui nie toute responsabilité. Dans une déclaration écrite, l'épouse et le père rappellent que, lors de la manifestation du 3 juillet, suite à l'affichage des listes de bénéficiaires de logements sociaux, Mohamed était de ceux qui, du siège de la daïra, avaient pris la direction de celui de la radio régionale pour faire entendre leur protestation. «Ils y ont été accueillis par des coups assénés aveuglément par les agents de police. Mohamed, poursuivi, a été arrêté et menotté à 11h30. Il a été battu devant des témoins sur tout le corps et emmené au commissariat avec quatre personnes. Il s'est plaint au commissariat de douleurs abdominales. A l'hôpital, son opération a duré 7h. Le 4 juillet, il a été évacué vers le CHU d'Oran». L'officier chargé de la communication dément tout coup porté au défunt. Il précise qu'il y a eu sept personnes arrêtées dont Bachir Mohamed qui aussitôt s'est plaint de douleurs abdominales et a été évacué par la protection civile vers l'hôpital. Par ailleurs, l'officier indique que si le médecin qui délivre le certificat d'inhumation y déclare qu'il s'agit d'une mort suspecte, ce sera au procureur de demander une autopsie sur la base de laquelle toute suite judiciaire sera donnée. Cependant, sans attendre cette procédure routinière, les parents du défunt ont engagé un avocat pour demander une autopsie. Bachir Mohamed, 33 ans, était père de deux enfants. Il vivait dans un F3 chez son père au sein d'un ménage constitué de dix personnes.
Saisie de 2 kg de kif Sur renseignements, les agents de la sûreté de la daïra de Aïn El Arba ont procédé à une perquisition au domicile de B. S. âgé de 30 ans, un dealer. Ils y ont découvert 2,222kg de kif traité répartis en deux cachettes ainsi que 103 300DA équivalents à une recette sur la vente de résine de cannabis. Après interrogatoire, B.S. a livré le nom de son fournisseur, un individu résidant à Maghnia, actuellement en fuite.