«Les sinistres déclarés à la Société nationale d'assurance sont évalués à 250 millions de dinars», nous a confié le PDG de cette compagnie, Latrous Amara. Lors d'un entretien téléphonique, M. Latrous a indiqué qu'«une grande partie des entreprises endommagées ont été indemnisées». Et d'ajouter : «L'opération d'indemnisation prendra fin en septembre.» Toutefois, notre interlocuteur a tenu à préciser que «seuls les assurés ayant contracté la garantie émeutes et mouvement populaires sont concernés par l'opération de dédommagement». Les experts de la SAA ont, quant à eux, évalué les dommages à 200 millions de dinars. Le remboursement ne se fera pas intégralement. «La compagnie versera 25% du montant évalué», a expliqué M. Latrous. Pareille mesure du côté d'Alliance Assurances. Son PDG, Khelifati Hassen, nous affirmé que «le seuil de remboursement ne dépasse pas les 25%. C'est une règle générale, à quelques exceptions près. En fait, il faut revoir le contrat signé initialement». Les assurés d'Alliance Assurances ont établi des évaluations dépassant 600 millions de dinars, pour la période du 6 au 8 janvier. Le réajustement des expertises a tablé sur un montant de 450 millions de dinars. «A l'heure actuelle, le chiffre global des remboursements a atteint les 250 millions de dinars», a avancé le PDG d'Alliance Assurances. M. Khelifati a également indiqué que «le remboursement sera finalisé au mois de septembre». Ce dernier souhaite encourager les entreprises, algériennes ou étrangères, publiques ou privées, à contracter la garantie émeute et mouvements populaires. «Car seules les compagnies d'assurances peuvent prendre en charge, mais pas totalement, les opérateurs économiques», a-t-il ajouté. En revanche, estiment des chefs d'entreprise, «les assureurs devraient revoir à la hausse le taux d'indemnisation. 25% c'est trop peu».