«L'opération d'évaluation (par les assureurs) des dégâts s'est achevée pour certains sites mais elle se poursuit pour d'autres, il y a des bâtiments qui ont été incendiés et bien d'autres dégâts dont l'expertise prendra un peu de temps», a indiqué, à l'APS, le président de l'Union algérienne des sociétés d'assureurs et de réassurances (UAR), Amara Latrous, ajoutant qu'il «il faut attendre la fin du mois, voire le début février pour avoir un bilan complet». «L'opération d'évaluation (par les assureurs) des dégâts s'est achevée pour certains sites mais elle se poursuit pour d'autres, il y a des bâtiments qui ont été incendiés et bien d'autres dégâts dont l'expertise prendra un peu de temps», a indiqué, à l'APS, le président de l'Union algérienne des sociétés d'assureurs et de réassurances (UAR), Amara Latrous, ajoutant qu'il «il faut attendre la fin du mois, voire le début février pour avoir un bilan complet». L'évaluation par les compagnies d'assurance des dégâts causés par les récentes protestations sociales, alimentées par la flambée des prix des denrées alimentaires, se poursuivra jusqu'à la fin de ce mois, selon le premier responsable de l'UAR cite la Société algérienne des assurances (SAA), dont il est également P-DG qui devra terminer l'opération d'évaluation « d'ici une semaine ». Interrogé sur les conditions fixées par les compagnies d'assurances pour l'indemnisation des personnes ou entreprises victimes d'actes de destruction qui avaient marqué les émeutes, Amara Latrous a précisé que l'indemnisation de ce genre de dégât ne peut se faire que si les biens endommagés avaient été préalablement couverts par un contrat d'assurance incluant « l'assurance contre les émeutes et les mouvements de protestations populaires (EMP) ». Pour Amara Latrous, l'assurance EMP « n'est pas une assurance indépendante mais une garantie complémentaire à d'autres polices d'assurances comme les vols incendies, multirisques professionnels ou multirisques habitations », soulignant que « seules les personnes morales sont concernées ». Les particuliers, dont les biens ont subi des actes de sabotage, ne sont malheureusement pas couverts par cette garantie ni par aucun type d'assurance, a-t-il affirmé. Selon lui, « les risques des émeutes sont des risques exceptionnels qui sont pris en considération par la majorité des entreprises, usines et institutions notamment dans le cadre des assurances contre les incendies » mais un privé, soutient-il ne peut assurer sa voiture, par exemple, que par les assurances automobiles « dommages et collisions » et « tous risques » qui n'incluent par la couverture EMP. Pour ce qui est du coût de cette garantie facultative, M. Latrous a expliqué qu'il « ne s'agit pas d'un taux unique mais d'un tarif dépendant du type de contrat d'assurance contractée » tout en soulignant qu' « elle n'est pas très coûteuse ». S'agissant justement des coûts liés au remboursement et aux disponibilités des compagnies de réassurances à faire face à ces risques exceptionnels, le représentant des assureurs a souligné que les dégâts causés par les émeutes « sont automatiquement inclus dans les contrats de réassurance ». Il est à souligner que l'UAR regroupe l'ensemble des assureurs et réassureurs en Algérie, au nombre de seize dont dix publics. Contacté à son tour par l'APS, le P-DG de la Compagnie centrale de réassurance (CCR), Mohamed Seba a estimé qu' « une entreprises ne doit pas attendre que des émeutes se déclenchent pour souscrire à l'assurance contre les EMP mais devrait spontanément souscrire aux assurances annexes lorsqu'elle souscrit à une assurance principale », assurant qu' « en dépit de l'importance des risques, le réassureur national a les moyens de répondre à ses obligations en matière de réassurance ». A partir du 1 janvier en cours, les compagnies d'assurances sont obligées de souscrire 50% de leurs contrats de réassurance auprès des de la CCR. L'évaluation par les compagnies d'assurance des dégâts causés par les récentes protestations sociales, alimentées par la flambée des prix des denrées alimentaires, se poursuivra jusqu'à la fin de ce mois, selon le premier responsable de l'UAR cite la Société algérienne des assurances (SAA), dont il est également P-DG qui devra terminer l'opération d'évaluation « d'ici une semaine ». Interrogé sur les conditions fixées par les compagnies d'assurances pour l'indemnisation des personnes ou entreprises victimes d'actes de destruction qui avaient marqué les émeutes, Amara Latrous a précisé que l'indemnisation de ce genre de dégât ne peut se faire que si les biens endommagés avaient été préalablement couverts par un contrat d'assurance incluant « l'assurance contre les émeutes et les mouvements de protestations populaires (EMP) ». Pour Amara Latrous, l'assurance EMP « n'est pas une assurance indépendante mais une garantie complémentaire à d'autres polices d'assurances comme les vols incendies, multirisques professionnels ou multirisques habitations », soulignant que « seules les personnes morales sont concernées ». Les particuliers, dont les biens ont subi des actes de sabotage, ne sont malheureusement pas couverts par cette garantie ni par aucun type d'assurance, a-t-il affirmé. Selon lui, « les risques des émeutes sont des risques exceptionnels qui sont pris en considération par la majorité des entreprises, usines et institutions notamment dans le cadre des assurances contre les incendies » mais un privé, soutient-il ne peut assurer sa voiture, par exemple, que par les assurances automobiles « dommages et collisions » et « tous risques » qui n'incluent par la couverture EMP. Pour ce qui est du coût de cette garantie facultative, M. Latrous a expliqué qu'il « ne s'agit pas d'un taux unique mais d'un tarif dépendant du type de contrat d'assurance contractée » tout en soulignant qu' « elle n'est pas très coûteuse ». S'agissant justement des coûts liés au remboursement et aux disponibilités des compagnies de réassurances à faire face à ces risques exceptionnels, le représentant des assureurs a souligné que les dégâts causés par les émeutes « sont automatiquement inclus dans les contrats de réassurance ». Il est à souligner que l'UAR regroupe l'ensemble des assureurs et réassureurs en Algérie, au nombre de seize dont dix publics. Contacté à son tour par l'APS, le P-DG de la Compagnie centrale de réassurance (CCR), Mohamed Seba a estimé qu' « une entreprises ne doit pas attendre que des émeutes se déclenchent pour souscrire à l'assurance contre les EMP mais devrait spontanément souscrire aux assurances annexes lorsqu'elle souscrit à une assurance principale », assurant qu' « en dépit de l'importance des risques, le réassureur national a les moyens de répondre à ses obligations en matière de réassurance ». A partir du 1 janvier en cours, les compagnies d'assurances sont obligées de souscrire 50% de leurs contrats de réassurance auprès des de la CCR.