Selon les déclarations de responsables au niveau de la direction de l'hydraulique de la wilaya d'Oran, la station d'épuration érigée au niveau de Cap Falcon (commune de Aïn El Turck) sera opérationnelle à 100%, d'ici le mois prochain. Le projet en question, qui est le second au niveau d'Oran, après la STEP d'El Kerma, permettra de traiter les eaux usées de plusieurs communes côtières, entre autres Aïn El Turck, Boufer et El Ançor, où le phénomène de la pollution des plages prenait des proportions de plus en plus alarmantes. Pour l'heure, les essais sont en cours, par une équipe technique, pour s'assurer du bon fonctionnement de cette station qui a couté près de 240 milliards de centimes à l'Etat algérien qui a pris une série de dispositions pour le traitement et la réutilisation des eaux usées à l'échelle nationale. A titre d'exemple, et sur échelle locale, il a été programmé la réalisation de 6 stations d'épuration au niveau de Oued Tlélat, Boutlélis, Mers El Hadjadj, Béthioua, Gdyel et Mers El Kébir. Les travaux seront lancés en début de l'année prochaine, sachant que certaines d'entre elles vont prendre en charge la collecte et le traitement des eaux usées de plusieurs communes à la fois. En perspective, les mêmes interlocuteurs signaleront que le problème du déversement des eaux usées à tort et à travers, dans la wilaya d'Oran, sera atténué à l'horizon 2014. D'autant plus que les études sont en cours pour voir les possibilités de réutilisation de ces eaux épurées, notamment dans le domaine de l'agriculture, sachant que, d'ici quelques années, il y aura au moins 300 000 m⊃3; d'eaux usées générés par la population d'Oran.