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Cité 500 logements (Souidania) : Une année dans l'isolement
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Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2011

Plus d'une année depuis sa réception, cette nouvelle agglomération urbaine est restée dépourvue de plusieurs commodités de vie, au grand dam des habitants qui s'y morfondent.
L'isolement et la routine sont les principales caractéristiques de la cité 500 Logements dans la commune de Souidania. Plus d'une année depuis sa réception, cette nouvelle agglomération urbaine est restée dépourvue de plusieurs commodités de vie, au grand dam des habitants qui s'y morfondent. Selon eux, tout manque dans cette nouvelle cité sans âme et sans repères. Les locataires sont des citoyens originaires du quartier La Carrière de Bab El Oued et d'autres cités des communes de Chéraga et Staouéli relogés dans le cadre des opérations organisées par la wilaya d'Alger. Après des mois passés dans cette cité, les résidants des bâtiments commencent à perdre patience.
«Rien n'a changé depuis le jour de notre relogement il y a plus d'une année», dira, offusqué, un jeune résidant. «Même les commerces sont inexistants. Nous faisons notre marché chez les quelques épiciers des cités limitrophes ou dans les étals anarchiques implantés à 200 m d'ici», apprend-on auprès d'un autre habitant. Il ne comprend pas comment une cité aussi grande ne soit pas dotée du strict minimum, à savoir des locaux commerciaux. Mais ce problème n'est qu'un prélude pour des lacunes qui rendent la vie des résidants «parfois insupportable», souligne un jeune habitant, originaire de la commune de Staouéli. «Hormis l'image des chantiers en construction et des bâtiments à étages, tout donne à croire que nous vivons dans un village enclavé», ironise notre interlocuteur.
Pour illustrer ces propos, il dira que la cité 500 Logements n'est desservie que par un seul fourgon de transport des voyageurs qui fait la navette à longueur de journée. «Il n'y a qu'un seul fourgon pour transporter des milliers de citoyens à partir et vers le chef-lieu de la ville de Souidania. Les usagers sont contraints d'attendre près d'une demi-heure l'arrivée du transport», souligne-t-on. Bien que ce problème perturbe sérieusement le quotidien des résidants, notamment les travailleurs, les autorités concernées continuent à fermer les yeux. «Pourtant, ils auraient pu décider de renforcer la ligne et éviter aux usagers des casse-tête inutiles», souligne un père de famille. L'autre lacune relevée par la majorité des résidants est le laisser-aller qui frappe le cadre de vie dans cette cité. En fait, les espaces verts ont été transformés dans plusieurs endroits en dépotoirs.
Sur place, nous avons remarqué aussi des espaces verts qui ont été sauvegardés grâce à l'implication de certains citoyens. «J'ai nettoyé la parcelle de terrain mitoyenne avec ma demeure, je l'ai labourée et planté toutes sortes de plantes. La cité telle qu'elle a été livrée par les autorités était invivable et triste», raconte un homme d'un certain âge rencontré dans son jardin. Par ailleurs, plusieurs jeunes ont indiqué qu'ils sont au chômage depuis leur relogement à Souidania. «Je peine à gagner mon argent de poche. Ici, il n'y a ni marché ni bazar. Les responsables nous ont délivrés de la menace de l'effondrement des vieilles bâtisses et nous ont abandonnés dans ce quartier sans horizon», se désole un jeune résidant.


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