Le réseau d'adduction d'eau potable de la commune d'Ighil Ali ressemble au tonneau des Danaïdes. En effet, en raison de son état de vétusté très avancée, une partie du précieux liquide pompée des profondeurs du lit d'Oued Sahel se perd en cours de chemin. «Pourtant, soutient le P/APC d'Ighil Ali, 70% de la conduite d'adduction a été refaite». «Cependant, cela reste insuffisant», déplore-t-il.D'après l'édile communal, Azrou, Ath Seradj, Takorabt et le chef-lieu de la commune sont les localités qui pâtissent le plus de ces fuites récurrentes. «Ces localités sont, en sus, épisodiquement confrontées à des pannes des équipements électromécaniques, ce qui les pénalisent davantage», renchérit notre interlocuteur, selon lequel une équipe de soudeurs est constamment mobilisée pour tenter de colmater les brèches. Par ailleurs, le P/APC nous confie que la desserte publique d'eau potable est tout aussi médiocre au niveau des villages Belayal et Tiniri et ce en raison de l'insuffisance du débit.