-Raïs (Sidi Moussa) : Rush sur les jus de citron naturels Etant donné que plusieurs limonadiers cultivent des champs à travers la localité de Raïs, dans la commune de Sidi Moussa, la vente de jus de citron, en ce mois de carême, se multiplie en fonction de la demande croissante enregistrée sur ce produit désaltérant. Partout, on vend des sachets contenant un à 3 litres du jus de citron à raison de 30 DA le litre. Dans les cafés, les épiceries et même sur les trottoirs, des jeunes étalent leur marchandise prisée par les jeûneurs qui trouvent ce jus préparé à domicile très utile à étancher la soif. D'aucuns estiment que le jus de citron est plus désaltérant que les eaux minérales qui sont cédées entre 25 et 30 DA la bouteille de 1 à 1,5 litre. Cependant, les consommateurs distinguent entre divers goûts de citron, sachant que celui de Boufarik, en vogue depuis belle lurette, est concurrencé par d'autres produits du terroir. -Cité AADL (Mossalaha) 5-Juillet : Des ralentisseurs, s'il vous plaît ! A la cité AADL du 5 Juillet, baptisée Mossalaha, les résidants vivent un véritable cauchemar de jour comme de nuit. Et pour cause, leur cité, devenue un passage obligé pour atteindre le quartier de Bab Ezzouar, est traversée à toute allure par des automobilistes indélicats. Au-delà de la terrible nuisance sonore que l'incessant carrousel provoque pour les riverains, cette route «à grande circulation» n'est dotée d'aucun ralentisseur qui pourrait freiner la folie de certains conducteurs. A l'approche de la rentrée scolaire, les parents d'élèves se tiennent le ventre sachant que les écoles primaires et le collège sont situés à proximité de ce tronçon à très haut risque. A l'APC de Bab Ezzouar, qui fonctionne au ralenti à cause des luttes pour le pouvoir entre ses membres, on ne prête pas attention aux différentes sollicitations et plaintes des habitants de la cité Mossalaha. C'est pourquoi ces derniers lancent un SOS pour sauver la vie de leurs enfants.