Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a «regretté» hier la mort de policiers égyptiens lors des attaques anti-israéliennes de jeudi près d'Eilat, à la frontière avec l'Egypte, et a proposé d'«examiner» les circonstances de l'incident avec l'armée égyptienne. «Israël regrette la mort de policiers égyptiens lors de l'attaque à la frontière israélo-égyptienne», a déclaré M. Barak, qui a «ordonné à l'armée d'ouvrir une enquête, à la suite de laquelle seront examinées les circonstances de cet incident conjointement avec l'armée égyptienne», selon un communiqué. «Compte tenu des résultats de cette enquête, les conclusions nécessaires seront tirées», a promis le communiqué du ministère de la Défense. Cette déclaration intervient après la décision du Caire de rappeler son ambassadeur en Israël pour protester contre la mort de cinq de ses policiers à la frontière, lors d'attaques qui ont fait huit morts jeudi dans le sud d'Israël. Ces policiers égyptiens ont été tués dans des circonstances non éclaircies lors d'une série d'attaques attribuées par Israël à un groupe radical palestinien de Ghaza, qui se serait infiltré dans la péninsule égyptienne du Sinaï. Dans son communiqué, M. Barak a tenu à souligner la «haute importance et la valeur stratégique pour la stabilité au Moyen-Orient de l'accord de paix entre Israël et l'Egypte».