Comme à l'accoutumée, Ramadhan tombe à pic pour stimuler la solidarité et la générosité des fidèles envers les pauvres et les démunis. Durant cette période de piété, de recueillement et de tolérance, l'assistance vis-à-vis des couches défavorisées s'est intensifiée même. Il ne se passe pas une semaine sans que des imams ne fassent état de dons financiers provenant de contribuables requérant l'anonymat. Après un travail de tri minutieux au niveau des comités de mosquées, les sommes d'argent collectées sont reversées aux familles nécessiteuses et aux orphelins sous forme de denrées alimentaires, d'articles vestimentaires et de fournitures scolaires. Des initiatives louables à saluer et à soutenir. D'autant plus qu'elles impliquent des opérateurs agissant sous le sceau de la discrétion la plus totale. La multiplication de ces actions caritatives démontre, on ne peut mieux, qu'en dépit de la dégringolade des valeurs morales, du recul des vertus d'entraide, de générosité et de clémence, le bien existe et continuera d'exister dans ce bas monde. Il nous a été donné de constater également que de nombreux bienfaiteurs contribuent discrètement par leurs dons au financement de travaux dans les mosquées ou l'équipement de lieux de culte en matériaux et autres fournitures : panneaux décoratifs, luminaires et appareils de chauffage et de climatisation. Une partie des sommes collectées, indique-t-on en outre, est destinée à la prise en charge d'opérations humanitaires, telles les actes de circoncision et l'assistance de malades nécessitant une intervention chirurgicale.