La coordination qui regroupe quatre syndicats autonomes de la Fonction publique se mobilise. Cette organisation prévoit de tenir un rassemblement, à Alger, le 29 septembre, le jour même où se déroulera la tripartie. L'intersyndicale, fédérant le CLA, le Snapap, le Satef et le CNES-coordination nationale, dénonce l'exclusion des syndicats autonomes de la tripartite. «Une réunion de l'intersyndicale est prévue samedi prochain à Alger pour préparer cette journée de mobilisation», a affirmé, hier, Achour Idir, coordinateur national du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), lors d'une conférence de presse tenue à Béjaïa. Ces syndicats fustigent notamment «le projet de réforme visant à démanteler les acquis contenus dans le système actuel des retraites». Le dossier sera discuté lors de la prochaine tripartite. «Nous refusons tout projet visant à démanteler la suppression de la retraite anticipée, la retraite à la proportionnelle et la retraite sans condition d'âge», indique le coordinateur du CLA.Ce syndicat milite pour une retraite à 100% après 25 ans de service. Le projet de réforme du régime de retraite contient une série de mesures, dont l'abrogation de la retraite sans condition d'âge instituée en 1997. Le droit à la retraite sera, à l'avenir,conditionné par 40 ans de cotisation au lieu de 36 ans. Sur la question des salaires, le CLA réclame une «valorisation effective des salaires par l'instauration d'une nouvelle politique salariale», affirme Achour Idir. Le CLA milite pour la valorisation en nombre et en valeur du point indiciaire tel que contenu dans l'actuelle grille des salaires. Outre l'abrogation de l'article 87 bis, le CLA plaide aussi pour «un alignement du SNMG sur le coût de la vie», souligne Achour Idir. Selon une étude réalisée, en 2010, par ce syndicat, une famille de 5 personnes a besoin d'un revenu minimum de 36 000 DA. «De nos jours, le SNMG ne doit pas être en dessous de 45 000 DA», estime le coordinateur du CLA. A rappeler que le CLA annonce également une grève le 5 octobre prochain.