Une étudiante a été victime d'un vol à l'arraché à proximité de la résidence universitaire. Les étudiants affichent leur ras-le-bol quant à la multiplication de ces actes d'agression. Vendredi, en début de soirée, une étudiante de nationalité zimbabwéenne a été traînée sur une centaine de mètres sur le pavé goudronné, longeant les cités universitaires, 3, 5, 6 et 7, non loin de l'université de Blida, avant que ses agresseurs, qui conduisaient une Symbol, ne réussissent à lui arracher son sac à main. «Cette agression aurait eu des conséquences plus graves n'étaient les poignées du sac, bien entourées sur l'avant-bras de la victime, qui finalement sous la pression se sont détachées en restant collées à la victime sous le choc», témoigne une étudiante qui a assisté à la scène. Au moment où nous passions, la victime, choquée et blessée à plusieurs endroits du corps, a vite été évacuée pour des soins d'urgence. Plusieurs dizaines d'étudiants algériens et étrangers et des filles en pleurs se sont rassemblés sur les lieux du forfait pour crier leur ras-le-bol en raison de la multiplication des actes d'agression sur ce chemin mi-urbain mi-rural. «Il y a eu plusieurs actes de vol et d'agression de ce genre sur ce chemin connu pour les cités universitaires. D'ailleurs, le véhicule avec lequel a été perpétrée cette agression atroce a fait plusieurs allers-retours en toute quiétude, avant de s'attaquer à sa victime, qui, semble-t-il, était choisie», nous affirme un étudiant. «Les malfrats qui rôdent dans le coin ne se sentent nullement inquiétés, sinon, comment expliquez-vous que des agresseurs circulant même sur des deux-roues s'adonnent en toute tranquillité au vol à l'arraché et s'évaporent dans la nature sans que l'on puisse les arrêter ou même les dissuader de s'approcher de cet endroit», enchaîne un autre étudiant.Il est à noter que le lieu en question constitue un point de confluence de dizaines de milliers d'étudiants venus des quatre coins du pays et même de l'étranger, en raison de la présence de l'Ecole nationale supérieurs de l'hydraulique (ENSH) et de l'université de Blida. Après ce malheureux événement, des éléments de la Gendarmerie nationale sont arrivés sur les lieux pour les besoins de l'enquête. Les personnes incriminées font toujours l'objet de recherches et les occupants des cités universitaires sont toujours sous la hantise d'autres actes de vols et d'agressions…