L'anarchie sévissant dans le secteur des transports urbains est aggravée par l'absence d'ouverture de voies transversales susceptibles de réduire et de canaliser l'incessant flux de voitures. Le plan de circulation automobile en application depuis deux décennies dans la commune de Béchar est devenu obsolète et engendre par conséquent une anarchie dans la circulation. Le parc automobile sans cesse en augmentation a mis en évidence les lacunes et autres imperfections de ce plan. Le centre ville et plusieurs tronçons subissent des congestions et étouffent sous le poids du trafic automobile. À titre d'exemple, les voies de communications débouchant sur la place de la République sont, dès la matinée, inondées par un flot incessant de véhicules n'attachant aucune importance à la priorité des piétons qui doivent patienter de longs moments pour effectuer la traversée. Les feux de signalisation n'existent que sur certains endroits. Sur le tronçon Béchar-Béchar-Djedid (5 km), l'unique voie reliant cet arrondissement au chef-lieu de commune est submergée de véhicules et les passagers empruntant les moyens de transport privés se plaignent du non-respect par les autocars des arrêts improvisés et non prévus. L'anarchie sévissant dans le secteur des transports urbains est aggravée par l'absence d'ouverture de voies transversales susceptibles de réduire et de canaliser l'incessant flux de voitures. Ces derniers s'amenuisent sous l'effet d'une urbanisation effrénée entraînant une désorganisation due en grande partie à l'absence de nouvelles infrastructures routières et au maintien du plan de circulation qui n'a pas subi de révision depuis vingt ans. Le parc automobile est évalué à plus de 40.000 véhicules immatriculés à Béchar, la faiblesse dans la réalisation de nouveaux axes routiers et surtout la configuration de la topographie de la commune qui s'étire sur 17 km de long sur 5 km de large rendent difficile la fluidité d'une circulation qui devient encombrante et insupportable.