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Guêpes contre abeilles : Le résultat d'une guerre de révolution
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Publié dans El Watan le 24 - 09 - 2011

Je commence ce débat par les paroles d'un ermite algérien fidèle à son humble sacerdoce mais inconnu des médias : «Dans mon esprit, il n'y a aucune différence entre Sarkozy et n'importe quel dictateur du tiers monde arriéré. Puisque c'est ainsi, évitons les guêpes de M. Sarkozy et prenons soin de nos abeilles pour vivre dans le bonheur et la paix. Qui peut jouer le rôle de Ben M'hidi pour rendre à ce peuple sa mémoire perdue dans les histoires de discorde d'une période pas très claire de notre histoire avec les tartarins. Une mémoire qui ne garde que déception et malheur dans les têtes, pastèques trop ovales dans un monde où les têtes rondes influent et jouent dominance. Ils sont venus dans une diligence française chasser nos lions. Arrivés chez nous sans marmites, ils voulaient faire une soupe à la viande de lion dans nos marmites. Les lions de l'Atlas étaient massacrés en masse et leur viande bouillonnait dans nos marmites et personne n'osait piper mot. Le silence régnait dans un globe un peu barbare dans le passé de ce temps…»
Cette histoire, un peu drôle, troublait la cervelle de notre ermite et le laissait chanter tout bas : «J'aime Sartre, le porteur de valises du FLN, et ma patrie n'est plus la France. Ma patrie c'est l'Algérie avec ses lauriers roses qui embellissent ses oueds et ses montagnes. La couronne de fleurs de laurier sur ma chéchia me donne l'air d'un petit héros et les branches d'olivier me rappellent mes amis d'enfance avec qui je ramassais le miel pur dans nos forêts d'oliviers sauvages. Parfois, les gouttelettes de miel tachaient cette chéchia rouge qui couvrait à moitié ma tête ronde et bien faite, dans une jeunesse sérieuse et disciplinée la plupart du temps. Le morceau de galette imbibé de ce miel me donnait de l'énergie durant mes petites promenades solitaires au bord de nos ruisseaux dans une campagne très paisible, dans le temps.» Sous la calotte de cet ermite se dessinaient les lauriers qui cachaient ses souvenirs. Il les sauvegarde en pensées de jeunesse du sacré vieux temps. Il préfère les raconter à ses enfants dans un récit imaginaire avec un scénario du bon vieux temps.
Cet ermite symbolise une génération d'hommes nés à l'aurore de notre Révolution et bercés dans cette même Révolution. Ces hommes sont sans légitimité historique ou révolutionnaire, pourtant leur enfance était perturbée par le bruit des rafales de fusils et des coups de canons. Parfois, les choses les plus simples sont les plus compliquées à expliquer. L'ancienne génération ne se reconnaît plus à travers ses enfants. Ici commence le conflit de générations. Dieu envoie Ses prophètes pour guider les gens vers le bonheur et la paix. Le monde des croyants reconnaît qu'il n'y a plus de prophètes après le nôtre. Le rôle de guide revient alors aux sages et aux savants.
En voyage d'étude en Chine, j'ai appris que les empereurs chinois ne se plient jamais devant les gens. Exceptionnellement, ils s'inclinent devant leurs conseillers, qui sont toujours des savants. Ce geste de respect n'est pas un acte hypocrite qui fait durer la poignée de main devant les photographes pour montrer un accord de principe sur la brouillade. Notre population n'est pas aussi importante que la population chinoise, mais qui parmi nous reconnaît nos empereurs, nos sages et nos savants de monsieur X, l'inconnu des gens ! Monsieur X sait tout et fait tout pour gérer le guêpier où nous vivons.
Faute de vrais sages ou de savants sincères, la meilleure vision du futur est dans l'imagination.
L'imagination est un fait naturel qui échappe à la censure des images et fait bonne leçon. Nous sommes derrière son écran et nous faisons partie de son programme. Nous imaginons le bien-être et la belle vie. Nous imaginons la justice et la fraternité. Le pauvre vit des richesses de son imagination. Le riche n'imagine jamais la pauvreté qui tord le cou d'un indigent plein de la fantaisie des circonstances programmées de ce temps. Les imaginations sont bonnes pour la conscience. Les présidentielles de 2014 et les 26 ans de temps animent notre imagination et appellent notre conscience. Prions Dieu pour que l'année 2014 ne soit pas une brouillade.
Les dates historiques n'ont pas le même goût que nos dattes, elles sont parfois amères à déguster ou à discuter ouvertement devant nos gens. Les années 1962, 1988 et 2014 méritent réflexion. 1962 représente l'indépendance pour tous les Algériens. Le printemps arabe a commencé en automne 1988, chez nous. Il est une référence pour visualiser la situation actuelle des peuples qui rôtissent sur les braises des dictatures absolues. Nos enfants savent que 2014, c'est demain. Sommes-nous préparés pour ce demain ? Un Algérien né en octobre 1988 aura 26 ans en 2014. 26 est un nombre spécial pour les jeunes Algériens. Le président Bouteflika fut nommé ministre des Affaires étrangères à l'âge de 26 ans. 26 ans représentent la période entre 1962 et 1988. Par coïncidence ou simple hasard, il symbolise aussi la période de 1988 à 2014. Jamais deux sans trois : la durée du règne des présidents Boumediène et Bendjedid totalise 26 ans. C'est quoi, 26 ans, lorsque le défaut des seigneurs réside dans l'ignorance du facteur temps ? L'ignorance du temps refuse d'accepter l'âge réel des gens.
L'Algérien né en 1988 avait 11 ans à l'arrivée du président Bouteflika au pouvoir. Il savait à peine faire la distinction entre le con et le bon. Aujourd'hui, il est adulte et, en 2014, il aura exactement 26 ans. Il cherche des jalons sûrs pour aller vers son avenir dans la joie et le bonheur. Il a étudié l'histoire algérienne, mais son maître d'histoire ne lui a jamais raconté ni l'aventure de Tartarin de Tarascon dans la plaine du Chéliff algérien ni les paroles du diplomate absurde basé à Paris qui avait qualifié, à cette époque, les soulèvements de l'automne 1988 de «chahut de gamins». Hélas ! L'image de notre temps est bien encadrée dans l'adage amazigh : «Les champs d'orge labourés par nos bœufs en automne servent d'amuse-gueule pour nos bourricots au printemps !»
Aujourd'hui, l'art de communiquer fait la civilisation. Certains pays sont connus par leurs stations de télévision et d'autres par leurs journaux et magazines. L'information et l'argent bâtissent les nations et leur donnent une valeur quand ils circulent dans les avenues honnêtes et dans un délai correct. Les caméras, les microphones, les plumes corrompus et l'argent mal acquis détournent et déforment l'information pour démolir une nation en un laps de temps. Franchement parlant, certains journaux dans le monde sont uniquement bons pour l'emballage ou le nettoyage des écrans de décadence ternis par les mensonges, qui reflètent les maladroits et étalent leurs fourberies de guerre dans un monde devenu trop étroit.
Certains microphones ligotés aux fréquences modulées émettent une improvisation culturelle dans un baragouin mosaïque où le charabia politique non étudié dans nos écoles fait tapage et fracas. Un politicien mal formé ou informé fait la guêpe dans une émission supposée sérieuse, dans le monde des abeilles de l'histoire «il était une fois dans notre Révolution». Son bourdonnement électromagnétique pénètre nos foyers et débauche historiquement nos innocents adolescents.
La philosophie de bourdonnement politique est à la mode dans le quart monde retardé. Les politiciens de galerie et de vitrine applaudissent les guêpes qui produisent un liquide amer à partir des fleurs du laurier rose algérien. Notre laurier est beau et orne nos oueds, mais son goût âcre nous rappelle notre histoire avec les tartarins de Tarascon. En outre, les politiciens de vicissitude font un monologue sous un guêpier construit de papier fin et confus. Ce semblant de dialogue déguise les tarasconnais algériens. «Respectez-nous si vous voulez être respectés» est la phrase qui manque dans leurs dialogues malhonnêtes et minés de coups bas. Ils sont culottés et appellent leur monologue «dialogue religieux et civilisé» avec les Occidentaux. Ils pensent que ce dialogue est utile et résout nos problèmes.
La raison veut qu'un dialogue valable au Moyen-Orient où les religions se cognent n'est pas forcément valable chez nous. Les fleurs de laurier nous rappellent que les gens avec qui ces guêpes dialoguent connaissent notre culture mieux que nous. Ils nous connaissent trop bien même, si certains parmi nous ne se reconnaissent pas quand ils dialoguent avec eux-mêmes. Bernard-Henri Lévy, le fils de Beni Saf, est un exemple pertinent. Certaines guêpes dans le club des poètes et amis de Beni Saf considèrent que ce juif est plus musulman qu'un Algérien de chez nous. Nos voisins l'observent comme un sauveur des «révolutions». La politique des guêpes dans la ruche ne plait plus aux abeilles. Guêpes contre abeilles est le résultat de notre guerre de Révolution.
En référence, je cite un passage de l'œuvre d'Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon : «Pendant un mois, cherchant des lions introuvables, le terrible Tartarin erra de douar en douar dans l'immense plaine du Chéliff, à travers cette formidable et cocasse Algérie française où les parfums du vieil Orient se compliquent d'une forte odeur d'absinthe et de caserne. Abraham et Zouzou mêlés, quelque chose de féerique et de naïvement burlesque comme une page de l'ancien Testament racontée par le sergent la Ramée ou le brigadier Pitou.»
Puisque M. Daudet connaît bien nos douars, nous n'avons plus besoin d'un dialogue des religions et des civilisations chez nous. Notre laurier conserve son silence. Le silence cache l'histoire de nos oueds et garde les secrets de nos montagnes. Un beau jour, notre laurier parlera et dénoncera les faux gestes des guêpes maladroites.
Bien que le laurier portugais ressemble au laurier algérien, nos problèmes ne sont pas portugais. Nos problèmes sont bien connus et demandent tout simplement un dialogue entre Algériens. Un dialogue entre nous et avec nous-mêmes, au bord d'un oued enseveli dans un champ de lauriers algériens.
Permettez-moi de vous dire : «Dans un paysage parsemé de guêpiers politiques de méfiance, l'abeille algérienne produit le miel pour nourrir les guêpes d'outre-mer. En revanche, le bourdonnement politique et le lyrisme démocratique encouragent les guêpes de Sarkozy à étouffer l'écho des abeilles de Ben M'hidi. L'abeille de Ben M'hidi fabrique les cellules de son nid avec de la cire alors que les guêpes de Sarkozy font leur nid en papier. Le papier amer de ces guêpes barbouille le goût doux et plaisant du miel algérien. Si bêtes que soient nos abeilles, à la longue, elles ont tout compris. Elles ont compris que les guêpes sont incapables de reconstruire autre chose que la même niche en papier. Elles savent que les guêpes ne construisent jamais de nouvelles niches et que leur démocratie n'est pas bien fondée. La démocratie de guêpes, dans le monde arriéré, ressemble à la bouillabaisse politique dans les buffets bien garnis des ambassades étrangères. Dommage ! Le bourdonnement politique inutile de nos guêpes le long de ces buffets pollue le calme et la paix chez nous. Nous sommes arrivés à cette situation parce que nos abeilles n'animent plus nos oueds et leurs reines ne chantent plus dans nos montagnes.»
La France est notre miroir préféré, pour éviter de dire notre repère imposé. Regardons bien nous-mêmes dans ce miroir et lisons attentivement le discours de Raymond Forni, président de l'Assemblée nationale, prononcé en 2000 : «Notre passé n'est pas fait seulement de luttes, mais aussi de fraternité. Ayons une pensée pour les soldats algériens qui ont combattu dans plusieurs guerres aux côtés des Français et contribué à la libération de la France, à l'amour des Français d'Algérie pour ce pays, à la foi de beaucoup d'Algériens dans les valeurs universelles de liberté et de démocratie dont la France est le berceau, qui les a amenés à combattre la France au nom de ces valeurs mêmes.»
En contraste, le discours d'Alphonse Daudet émet d'autres paroles. Le dialogue de Daudet avec son ami Sid'Omar de Miliana excite notre imagination. Pour votre information, Sid'Omar de Miliana était un ennemi de l'Emir Abdelkader.
Soyons attentifs ! Tartarin de Tarascon de Daudet ne parlait pas le même langage que Raymond Forni. Quelques lignes de Daudet font mieux comprendre aux guêpes le dialogue de civilisation avec ceux qui nous ont compris après guerres et batailles.
M. Daudet nous décrit avec grande précision les guêpes fidèles qui ont combattu dans plusieurs guerres aux côtés des Français : «Curieux spectacle pour des yeux qui auraient su voir... Un peuple sauvage et pourri que nous civilisons en lui donnant nos vices (...). L'autorité féroce et sans contrôle de bachagas fantastiques, qui se mouchent gravement dans leurs grands cordons de la Légion d'honneur, et pour un oui ou pour un non font bâtonner les gens sur la plante des pieds. La justice sans conscience de cadis à grosses lunettes, tartuffes du Coran et de la loi, qui rêvent de 15 août et de promotion sous les palmes, et vendent leurs arrêts, comme Esaü son droit d'aînesse, pour un plat de lentilles ou de couscous au sucre. Des caïds libertins et ivrognes, anciens brosseurs d'un général Yusuf quelconque, qui se soûlent de champagne avec des blanchisseuses mahonnaises et font des ripailles de mouton rôti, pendant que, devant leurs tentes, toute la tribu crève de faim et dispute aux lévriers les rogatons de la ribote seigneuriale.»
Après lecture de Tartarin de Tarascon et ses aventures en Algérie, je donne raison au jeune qui se définit par une formule à la strophe et refuse les vices français. Je suis souvent mon cœur. Je pense fréquemment à mon ventre, mais la plupart du temps, j'oublie que j'ai une tête ronde comme une lune qui réfléchit une lumière dans l'obscurantisme qui enveloppe les incohérences du temps des guêpes qui bourdonnent sur nos lauriers.
Il continue, ma tête est munie d'oreilles qui écoutent musique et débats. Les oreilles des murs coïncident parfois avec mes propres oreilles. Mes oreilles frôlent les murs pour mieux entendre radio trottoir. Le téléphone arabe et radio trottoir bouclent les chaînes d'information et animent les discutailles stériles et sans soubassement.
C'est cette tête qui gère les comportements de mon cœur et contrôle le niveau de mon ventre. Elle s'informe et filtre les évènements. C'est elle qui mesure mes intentions et impose mes réflexions. C'est dans la mémoire de cette tête que j'épargne mes souvenirs pour les revoir en historiettes différées dans le futur et dire hypocritement : c'était le beau vieux temps. Le temps de Tartarin de Tarascon en Algérie est honteux. Ce temps ne sera jamais appelé bon vieux temps, mêmes si nos guêpes admirent ce temps. Les contes de nos grands-parents sont source d'information et artères de communication du bon vieux temps. A travers les contes de nos grands-mères, nous avons appris l'histoire des guêpes et des abeilles chez nous.
Nos grands-mères racontent des choses éblouissantes quand elles causent entre elles : «Quand Madame guêpe guide, elle propose une gestion à la société des abeilles. Cette gestion reflète son intérêt politique, social et économique. De cette manière, l'intérêt personnel embelli par sa démagogie tartarienne mène la nation des abeilles vers un lyrisme démocratique. Ce lyrisme démocratique bouge au rythme du vieux ton pour synchroniser le neuf dans la perte de temps. Beaucoup de vieux rythmes dans sa tête, mais pas assez d'énergie dans ses jambes pour danser toutes les chansons en vogue. Pauvre guêpe, les longues années politiques pèsent lourd sur ses jambes déformées…»
Nos parents ont en mémoire les déclarations de la guêpe venimeuse nommée général Bigeard : «Parmi mes adversaires courageux auxquels je rends hommage figure, en bonne place, Larbi Ben M'hidi. Il est l'âme de la résistance, fanatique, illuminé, il ne vit que pour l'indépendance de l'Algérie.» Après cette déclaration, nos guêpes dialogueuses doivent fermer bec et clapet et ne plus prononcer le mot civilisation.
Ces temps-ci, nous vivons pour l'absurde politique caractérisée par un pot de yaourt préparé par une guêpe pas assez intelligente. Après ce yaourt, nos enfants auront en mémoire les aventures de Monsieur X et ses guêpes chamailleuses.
La télévision, ce coffre ou piège magique comme disent nos vieilles mères, est le moteur de tous les «trucs» politiques de ce temps. Les images des chaînes de télévision nous enchantent et les discours des guêpes qu'elles diffusent nous déchaînent. Elles sont les galopes qui conduisent à grande vitesse les mensonges. Encore mieux, elles sont le satellite qui transporte l'esprit à la vitesse de la lumière pour l'enterrer dans un guêpier où l'histoire des peuples est un sacré sujet inconnu par les gens.
En conclusion : l'Algérien qui n'a pas lu Tartarin de Tarascon n'a jamais rien lu dans sa vie et ne connaîtra jamais les batailles de clans internationaux dans notre guêpier. Après lecture et réflexions des idées un peu racistes de Daudet, je vous laisse le soin de lire et d'extrapoler dans notre temps le commentaire d'un analyste parisien paru dans Le Monde du 29 septembre 2007, après la visite de M. Sarkozy à Dakar : «Sarkozy est apparu 224 fois à la télévision de mai à août de l'année 2007. Pour la même période, le nombre d'apparitions pour Jacques Chirac était de 94. En 120 jours, cela fait deux apparitions par jour. Le président monopolise toutes les strates gouvernementales et tous les médias. Les ministres en sont rendus à n'être que ses porte-parole, aucune initiative personnelle ne leur est laissée. Les médias sont à sa botte. Et le peuple subit cette invasion quotidienne alors qu'il aimerait bien voir autre chose que la tête de Sarkozy. A quand la statue sur les Champs Elysées pour peaufiner le culte de la personnalité ?»
Après ce commentaire, nous voyons que l'image de la doctrine tiers-mondiste coïncide avec l'image des Français sous le règne de Sarkozy. Je vous renvoie au discours raciste de Sarkozy à Dakar, le 26 juillet 2007, pour mieux comprendre la bouffonnerie des sales guerres menées par les guêpes «sarkoziennes» en Afrique et aux abords de notre maison. Enfin, la conduite des guêpes «sarkoziennes» en Afrique n'est pas un bon comportement à être mimé chez nous.


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