A l'issue de la rencontre ESS-JSMB, des échauffourées ont éclaté aux alentours du stade. Furieux, les inconditionnels de l'Entente, qui ont demandé le départ des dirigeants, principaux responsables, à leurs yeux, du mauvais recrutement et du départ précipité de Castellan qui n'a pas eu le temps d'entamer son travail, ont auparavant inondé le terrain de divers projectiles. Un agent de la Protection civile et deux policiers ont été blessés lors des affrontements vite maîtrisés par un service d'ordre renforcé. Pour revenir au match, les Ententistes, qui n'avaient que leur volonté pour bousculer leur adversaire, ont été trahis par la condition physique, le mauvais choix des joueurs, une aléatoire organisation sur terrain, l'absence d'un leader et d'un fond de jeu. Les Noir et Blanc, qui payent ainsi cash le complot tramé par un salarié du club, des joueurs et des membres du staff technique contre Castellan, inquiètent les fans en colère. Hormis les bonnes dispositions des nouveaux venus, Tiyouli et Nadji, qui ont gagné leurs duels avec Zafour et Maïza, le onze ententiste a sombré dans un jeu décousu et terne. Venus pour réaliser un bon résultat, les camarades de l'excellent Djabarat n'ont pas mis beaucoup de temps pour déceler les innombrables failles du onze ententiste. Zaâboub, qui était chargé du flanc gauche de la défense, ne pouvait même pas courir et faire ainsi face aux accélérations de son vis-à-vis. L'excès de poids de Karaoui, qui n'a pas effectué de préparation avec son équipe, a été fatal. Assurant l'intérim, Madoui n'a pas, en matière de choix des joueurs et système de jeu, réussi son coup. Au point physiquement, le jeune Djahnit, qui s'affirme de match en match comme une valeur sûre, est bizarrement laissé sur le banc. La non-utilisation des deux Ghanéens, n'ayant disputé aucun match, reste une énigme. Dire qu'ils ont été recrutés pour ramener un plus. Pis encore, l'Entente a, en matière d'organisation de jeu et de rigueur tactique, montré ses limites. Même psychologiquement, les Noir et Blanc n'ont pas bien été préparés pour aborder un match qui était à portée des pieds des camarades de Djabou, inefficaces devant les bois adverses. A cause de la méforme des joueurs, les Sétifiens ont bouclé la rencontre sur les genoux. La révision du dispositif tactique et du placement des joueurs sur un périmètre sont aussi à revoir. Alain Geiger, qui doit rallier Sétif aujourd'hui a, à travers le petit écran, supervisé l'ESS. A l'issue de la rencontre, le Suisse a, selon certaines indiscrétions, pris attache avec Serrar pour lui signifier que l'équipe qui a joué face à la JSMB n'a pas les moyens techniques pour disputer les quatre premières places du classement. L'Helvétique a ainsi tenu à mettre les choses au clair avec ses nouveaux employeurs, qui n'ont pas étoffé l'effectif pour lui permettre de rester au devant de la scène.