La convention de partenariat entre le groupe public Sider et le n°1 mondial de l'acier, ArcelorMittal, devrait être signée très prochainement, apprend-on du syndicat d'entreprise. Arrivé à terme, l'accord de 2001 doit laisser place à un nouveau contrat prévoyant notamment un plan d'investissement et une augmentation de capital à hauteur de 150 millions de dollars. Il va sans dire que le groupe Sider, qui détient actuellement 30% des parts sociales d'ArcelorMittal Annaba, participe dans les mêmes proportions à cette augmentation de capital ainsi qu'au programme d'investissement. La participation du groupe Sider fera l'objet d'un financement par le Fonds national d'investissement (FNI) au taux bonifié. Une assemblée générale des actionnaires doit se tenir dans les prochains jours afin de valider le plan d'investissement sur 4 ans de 500 millions d'euros, dernière étape avant la signature de la convention de partenariat et d'investissement qui a déjà obtenu le feu vert du CPE. Le programme en question permettra au complexe sidérurgique de porter sa production d'un million de tonnes actuellement à 2,4 millions de tonnes/an en 2016.Dans le détail, le calendrier que s'est fixé la direction du complexe sidérurgique prévoit en premier lieu de réhabiliter les équipements existants de l'usine, plus précisément dans la filière fonte. Une opération qui induira une hausse de la production à 1,4 million de tonnes/an. Le processus s'appuie notamment sur la remise en état du haut fourneau n°2. Il s'agit aussi de l'amélioration de la conduite process et de la mécanisation. Ce volet du programme coûtera, selon les prévisions du groupe, 90 millions d'euros. En contrepartie, il permettra la production de 4000 tonnes de fonte liquide par jour. La direction du complexe prévoit également une opération de remise à niveau pour 12 millions d'euros, en plus d'un investissement de l'ordre de 90 millions d'euros pour la rénovation de la cokerie. En parallèle, le programme du complexe planifie la création d'une unité de réduction directe qui portera la capacité du complexe à 2,4 millions de tonnes par an pour un coût total de 300 millions d'euros.