Les représentants d'une dizaine d'entreprises écossaises des secteurs de l'énergie et de la formation sont à Alger depuis dimanche pour explorer les opportunités d'investissement et de partenariat. Selon l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, Martyn Roper's, que nous avons rencontré le lendemain de leur arrivée, «le président Bouteflika nous a demandé de renforcer la présence des entreprises britanniques en Algérie et nous avons répondu par l'organisation de ces missions d'entreprises». «Au mois de novembre, un ministre britannique accompagnera une délégation d'hommes d'affaires britanniques en Algérie et en janvier 2012, il y aura une mission d'hommes d'affaires consacrée aux énergies renouvelables», nous a-t-il encore confié. Pour sa part, le président de la délégation d'hommes d'affaires écossais, Abdel Hadi Fawzi, directeur de la Scottish Development International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, nous a indiqué qu'«un plan d'action a été décidé pour développer les relations» et que «le transfert de technologie, qui est un souci pour l'Algérie, sera pris en compte», ajoutant que «les ressources et les potentialités de l'Algérie sont importantes et nous avons l'intention de développer les relations ensemble». De grandes compagnies sont représentées dans cette mission exploratrice, à l'image de Weir et autres, qui disposent d'une expertise comme Aberdeen Drilling School. Le volet de la formation est bien représenté avec Reid Kerr College et celui des énergies renouvelables avec Pure Energy Centre. Les hommes d'affaires écossais ont déjà eu des rencontres lundi avec des dirigeants de Sonatrach et Sonelgaz. Hier, ils se sont rendus à Hassi Messaoud pour visiter les installations de raffinage et explorer les possibilités d'investissement et de partenariat.