Dans un appel rendu public hier, émanant du Rassemblement action jeunesse (RAJ) ainsi que des associations et mouvements sociaux présents au séminaire organisé à Alger en commémoration du 5 Octobre 1988, la poursuite de la lutte pour la démocratie a été soulignée : «Tout en s'inscrivant dans les dynamiques des mouvements sociaux et politiques que connaît la région Maghreb-Machrek, les organisations maghrébines (Algérie, Tunisie, Maroc) présentes lors de la rencontre d'Alger affirment la nécessité de poursuivre la lutte pacifique et la résistance civile dans le but de la réalisation de la justice sociale, des libertés individuelles et collectives, de la dignité et de la démocratie.» Les associations, syndicats et représentants de mouvements sociaux appellent aussi à «l'ouverture immédiate des frontières entre l'Algérie et le Maroc, conformément à la volonté des peuples, en tant que concrétisation de l'unité maghrébine», tout en confirmant leur «détermination à mener des initiatives militantes pour réaliser cette revendication». Les participants au séminaire de RAJ affirment aussi «l'urgence de la prise de mesures effectives garantissant la liberté de circulation des personnes, des idées et des biens à l'intérieur de la région maghrébine». Ceci et d'appuyer «l'appel des peuples maghrébins à la solidarité, la participation au changement pacifique et la consécration d'alternatives démocratiques». Les signataires du communiqué expriment leur solidarité «au peuple syrien et à tous les peuples de la région menant des luttes pour la liberté, la dignité, la justice sociale et la démocratie», tout en dénonçant la répression du rassemblement de RAJ en commémoration du 5 Octobre.
