Un colloque sur les relations entretenues entre l'Algérie et l'Espagne durant la période du XIIe au XVe siècles s'est tenu dimanche et lundi derniers au niveau du TRB. Il entre, selon M. Abdelmadjid Chikhi, directeur du centre national des archives, dans le cadre de l'accord de coopération «en cours de préparation» entre les maisons d'archives des deux pays. L'objectif est, selon notre interlocuteur, de vulgariser une histoire commune qui remonte jusqu'à l'antiquité, et de constituer un fond documentaire au service des chercheurs de notre pays. Le séminaire de Béjaïa a ouvert en fait un cycle de conférences qui auront lieu également dans d'autres villes du pays. Les communications ont été animées par des universitaires et historiens des deux pays pour présenter, de manière exhaustive, les péripéties, les acteurs et les faits saillants marquant ces relations, aux nombreux participants présents, dont des étudiants, des lycéens et un cénacle de personnalités locales du monde des sciences et de la culture. Mme Ester Cruses Blanco, chercheur à l'université de Grenade a développé ainsi l'expansion almohade et almoravide dans les deux rives, dans ses aspects militaire, civilisationnel et commercial. Comme, elle est aussi revenue sur le déclin de cette présence et la période espagnole qui en a suivi sur les villes côtières en Algérie.