Le Snapap a dénoncé, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la résiliation du contrat de travail de la présidente du comité du pré-emploi et filet social, Malika Fallil. «Après plusieurs tentatives d'intimidation et de harcèlement par l'ordonnateur qui, à chaque fois, la convoque dans son bureau pour lui demander d'arrêter son mouvement et de s'éloigner du syndicalisme, Malika Fallil a vu son contrat résilié», rapporte le document signé par le président du Snapap, Rachid Malaoui. Malika Fallil avait exprimé son refus d'arrêter son activité syndicale. Suite à l'action du 20 septembre dernier, l'administration est alors passée à l'acte après l'avoir menacée à maintes reprises. «Son contrat, qui devait prendre fin en novembre 2013, stipulait dans son article 13 que l'intéressée serait informée 7 jours avant la résiliation de son contrat avec les raisons de ladite résiliation, mais l'administration lui a clairement expliqué que cette résiliation émanait du ministère du Travail», précise le communiqué. Le Snapap demande donc l'annulation de cette décision de résiliation de contrat et la réhabilitation de Malika Fallil dans son poste d'emploi ainsi que l'arrêt immédiat de toutes les intimidations qui violent les lois et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie sur le droit à l'exercice syndical.