Testée en France comme format d'émission de téléréalité, un coup d'essai expérimental avant la déclinaison internationale à l'instar de Big Brother (Loft Story et Nice People en France), Fear Factor ou encore Comment gagner des millions (Akher Kalima, en Algérie), le show Star Academy a été initié par le groupe de production télévisuelle Endemol qui n'est autre que la contraction fusionnelle de deux sociétés néérlandaises faisant dans la créneau divertissement, téléréalité, jeux et magazines, à savoir Joop van den Ende Produkties et John de Mol Produkties. Aussi, ce concept de flux, Star Academy, a, depuis deux années, sa réplique arabe à l'image des autres pays ayant acquis les droits d'exploitation, diffusée par la chaîne satellitaire libanaise LBC, la concurrente directe de MBC, éclipsée depuis et adoptant un profil bas face au tabac provoqué par la petite télévision du pays du Cèdre qui monte, voire culmine en matière d'audimat. Ainsi, El Academia dans sa version panarabe sur LBC montre un concours d'expression scénique, chorégraphique et choral opposant 16 candidats recherchant la célébrité, la gloire d'un jour, d'un mois, ou l'éventuelle signature d'un contrat chez un major. Et prime, le gros lot. Et ce, à l'issue d'un casting prospectif ayant vu la participation de deux Algériennes, Selma l'an dernier et Rym en cette édition 2006 qui est justement diffusée, le vendredi, en prime-time sur l'ENTV. Il faut dire que la Star'Ac libanaise explose l'audimat partout dans le monde arabe. Cependant, quant au haro épidermique islamisant en Algérie, il y eu déjà un souffle similaire “anti-star'Ac” en Arabie Saoudite, en mai 2005 où des oulémas ont condamné ce type d'émission et que même les autorités avaient alors arrêté le gagnant de la Star'Ac, représentant de... l'Arabie Saoudite pour des pas de danse lascive contraire, semble-t-il, aux préceptes de l'Islam. Et comme dirait Barry White : Let The Music Play !