Une moyenne de six agressions physiques par des malfaiteurs sur des personnes seules ou isolées est quotidiennement enregistrée au niveau de la cité Yasmine à Oran, avons-nous appris de source policière. Notre source confirme que les bandes de malfrats, qui agissent notamment de nuit, ciblent les personnes de différents sexes et âges. Les téléphones portables et l'argent sont particulièrement visés par les détrousseurs. Minis d'armes blanches et contrôlant les parties de la cité, ils guettent leur proie au détour d'une ruelle mal éclairée. C'est à la faveur de l'obscurité que les bandes agissent selon un accord tacite. Les «cibles» sont agressées en fonction du périmètre où elles résident dans la cité. «On n'ose plus sortir le soir de peur de se faire attaquer», affirment des habitants visiblement terrifiés. Les éléments de la 22ème sûreté urbaine doivent faire face aussi au problème sécuritaire à Haï Nour. Ici, les bandes de malfaiteurs n'hésitent pas à s'attaquer de jour aux paisibles passants et autres riverains. Les récidivistes semblent faire fi de la loi puisqu'ils commettent d'autres forfaits. Pas plus tard qu'avant-hier, un jeune récidiviste a commis une agression sexuelle contre une fille quatre heures seulement après sa sortie de prison.