L'Union pour la démocratie et la République (UDR) tiendra un congrès national dans la deuxième quinzaine de janvier 2012. Ce congrès sera ordinaire ou extraordinaire, selon la promulgation ou non de la nouvelle loi organique sur les partis politiques, a annoncé hier Amara Benyounes, président de la formation. «Nous attendons de voir si le projet de loi sur les partis est adopté, ce qui devrait intervenir fin novembre. Le cas échéant, le congrès de janvier prochain sera constitutif», a-t-il affirmé, ajoutant que l'agrément, attendu depuis 7 ans, sera inévitablement octroyé par le ministère de l'Intérieur. Daho Ould Kablia, selon M. Benyounes, a, ces derniers mois, dit «une chose et son contraire» en ce qui concerne l'agrément des nouveaux partis. Toutefois, quelle que soit l'issue de ces atermoiements politiques, l'UDR se prépare d'ores et déjà en vue des élections législatives de mai 2012. Un scrutin qui pourrait, estime-t-il, être remporté par les islamistes. Raison pour laquelle il se déclare contre la tenue d'une Assemblée constituante, et ce, afin «d'éviter un deuxième accident démocratique». En ce qui concerne l'introduction d'un quota de 30% de femmes sur les listes présentées par les partis politiques aux assemblées élues, le président de l'UDR juge que cette proportion est insuffisante. «Nous avons pour objectif d'atteindre la parité, soit 50% de femmes, et ce, au sein de l'ensemble de nos instances. Mais nous appelons le président de la République à appliquer ce tiers féminin à l'ensemble des institutions de l'Etat, gouvernement, wilayas et autres», a-t-il argué, ajoutant que le premier frein à la promotion de la femme reste le code de la famille, qu'il est nécessaire d'abroger.