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Bachar Al Assad menace d'embraser tout le Proche-Orient
Face aux pressions et à l'hypothèse d'une intervention étrangère
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2011

La Syrie sombre chaque jour un peu plus dans la spirale de la guerre civile et rien, pour l'heure, ne semble pouvoir stopper sa descente aux enfers.
Après l'échec de la Ligue arabe à faire entendre raison à Damas, la perspective d'un règlement pacifique de la crise syrienne paraît en tout cas des plus maigres. Le constat est d'autant plus vrai depuis que l'Armée de libération syrienne (ASL), qui regroupe des centaines militaires déserteurs, a décidé de multiplier ses opérations contre les principaux symboles du pouvoir alaouite. C'est ainsi qu'après avoir attaqué, mercredi dernier, le QG des services secrets syriens, les éléments de l'ASL ont tiré, hier, à la roquette, contre le siège du parti Baath au pouvoir depuis plusieurs décennies. L'attaque intervient au lendemain de la mort d'au moins 17 personnes, dont 11 civils, lors d'opérations menées par l'armée régulière syrienne dans plusieurs villes contestataires, et de l'expiration de l'ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime de cesser les violences contre les manifestants. Devant la détérioration quotidienne de la situation, l'opposition avait appelé, mercredi dernier, à la constitution d'une zone-tampon à la frontière entre la Turquie et la Syrie pour soigner les blessés. De nombreux observateurs ont perçu cette demande, soutenue par la Turquie, comme une volonté d'internationaliser la crise et de pousser à une intervention dans la région.
« La Syrie ne s'inclinera pas ! »
Resté jusque-là intraitable malgré les sanctions et l'isolement de son pays par l'Occident, le président Bachar Al Assad a, de son côté, affirmé hier que la Syrie «ne s'inclinera pas» devant une intervention des forces étrangères. Dans une déclaration faite hier à l'hebdomadaire britannique The Sunday Times, il s'est dit «tout à fait» prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères. Affirmant ressentir du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, Bachar Al Assad a néanmoins souligné que son régime est déterminé à faire respecter la loi face à des bandes armées. Pis encore, il a menacé d'étendre la crise à toute la région, si l'on décide de s'en prendre à son pays. «Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera», a déclaré le président syrien, ajoutant : «La Syrie ne s'inclinera pas». «Une intervention militaire déstabilisera la région entière et tous les pays seront touchés», a-t-il prévenu.Devant le refus de Damas de respecter ses engagements, le conseil de la Ligue arabe a décidé de tenir, jeudi prochain, au Caire, une nouvelle réunion des ministres des Affaires étrangères pour examiner les développements de la situation en Syrie. «La commission arabe sur la Syrie se réunira mercredi sous la présidence du Qatar pour préparer la réunion ministérielle extraordinaire de jeudi», a déclaré, hier, le secrétaire général adjoint de l'organisation panarabe, Ahmed Ben Halli.
La Ligue arabe rejette une doléance de Damas
Dans un communiqué publié le même jour, la Ligue arabe a annoncé également avoir rejeté des amendements demandés par Damas, concernant l'envoi en Syrie d'une délégation de 500 observateurs pour s'enquérir des événements que connaît le pays depuis mars dernier. Pourquoi un tel refus ? Ces modifications, précise-t-on, «changeraient radicalement la nature de la mission, qui consiste à superviser la mise en œuvre du plan arabe pour mettre fin à la crise en Syrie et protéger les civils syriens». Le communiqué en question ajoute par ailleurs sur un ton ferme que «la Ligue est résolue à résoudre la crise syrienne dans un cadre arabe, afin de mettre fin à la violence et aux meurtres et de répondre aux ambitions du peuple syrien pour le changement et les réformes politiques et économiques». Actuellement suspendue de la Ligue arabe, la Syrie est, rappelle-t-on, en proie depuis 8 mois à un mouvement de contestation réclamant l'instauration de la démocratie et le départ du régime. De son côté, Damas attribue ces violences à des «gangs armés qui cherchent à déstabiliser le pays», dénonçant «un complot étranger» contre la Syrie. Selon un récent communiqué de
l'ONU, près de 4000 civils ont été tués dans ce pays depuis le début des manifestations antirégime.


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