Il semble que l'existence de l'unique débit des boissons alcoolisées au niveau de nouveau centre urbain de Bouhraoua, une localité située sur les hauteurs de la ville de Ghardaïa, a créé un lieu favorable à la multiplication des ivrognes de tous poils et différents âges. Quiconque ferait un tour dans la zone se rendrait compte de ce fait gravissime à proximité d'un quartier résidentiel, d'autant plus que des mineurs sont attirés par la boisson et développent des addictions difficiles à combattre. Quand on est initié par plus vieux que soi-même, que des problèmes sociaux s'ajoute à cela, quoi de plus normal ? Ainsi, Bouhraoua est devenu le lieu de prédilection des éthyliques qui s'adonnent librement et pleinement à la boisson, créant ainsi un climat d'insécurité et d'insalubrité qui dépasse l'imaginable. En réalité, le problème ne réside nullement dans la consommation de ladite matière, mais dans le comportement débridé de ces alcooliques qui porte préjudice à la quiétude et la tranquillité du voisinage et à la propreté des lieux. Une petite virée tout au long des jardins et espaces verts implantés sur les deux rives de l'axe routier menant de Bouhraoua à Ghardaïa, plus précisément au lieu-dit Hay El Djamel, (ou La cité de la Beauté), où tout ce qui est beau est foulé au pied par ces délinquants alcooliques qui n'éprouvent aucune gêne ni honte à jeter des bouteilles et des canettes de bière et autres spiritueux au milieu des ces espaces verts, et ce, au vu et au su de tout le monde. Cette tendance est encouragée par l'absence d'une conscience civique chez ces buveurs, mais aussi celle de ceux qui laissent faire. Il suffit d'un petit geste civique et lucide pour mettre fin à cette situation qui exaspère les riverains et touche un environnement fragilisé par la dégradation de l'hygiène.